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Expérience, confiance et après-carrière: comment expliquer le déclic de Cornet à l'Open d'Australie

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Alizé Cornet disputera son premier quart de finale en Grand Chelem, dans la nuit de mardi à mercredi à l’Open d’Australie face à Danielle Collins. Un déclic tardif, à 32 ans, que Julien Benneteau a tenté d’expliquer auprès de RMC.

A 32 ans, Alizé Cornet atteint pour la première fois les quarts du finale d’un tournoi du Grand Chelem. Elle affrontera Danielle Collins dans la nuit de mardi à mercredi pour une place dans le dernier carré de l’Open d’Australie. Alors comment expliquer le déclic tardif de la Française?

"Son expérience l’aide, le fait de croire en elle et d’avoir plus confiance aussi. Si elle est toujours aussi compétitive, c’est grâce à tous ses efforts, sa persévérance et son abnégation. C’est ce qui lui permet, après 16 ans sur le circuit, d’avoir toujours envie et d’être toujours compétitive", a expliqué mardi Julien Benneteau, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, qui accompagne Alizé Cornet en Australie.

"La fin s’éloigne un petit peu"

Le fait qu’Alizé Cornet ait déjà pensé et préparé son après-carrière peut également expliquer que la joueuse soit plus sereine et apaisée. "Peut-être qu’elle n’a pas peur de l’après et que ça l’aide à relativiser", a avancé Benneteau. "L’an dernier, quand c’était plus dur, elle disait qu’elle sentait la fin approcher. Là, avec un résultat comme ça, la fin s’éloigne un petit peu. Mais il n’y a pas de raisons que pendant deux ans ou trois ans, elle ne soit pas encore compétitive. Si physiquement le corps suit, elle aura toujours la motivation", assure-t-il.

"Quelle que soit l’adversaire, elle a une chance"

En quart de finale, Alizé Cornet sera opposée à l’Américaine Danielle Collins (30e mondiale, 28 ans). Un duel qui semble sur le papier plus abordable que ses précédentes rencontres, face à Simona Halep (15e) en huitième de finale et Garbine Muguruza (3e) au deuxième tour. "Bien sûr que c’est jouable sur le papier, quand vous battez Muguruza ou Halep!, a répondu Julien Benneteau. Mais il ne faut pas tomber dans ce piège-là, rester concentrée sur ce qu’elle doit faire et être consciente que quelle que soit l’adversaire, à ce niveau-là de la compétition, elle a une chance."

LL avec Anthony Rech