Pitkowski : « Patrice Dominguez était une bible du tennis »

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Membre de la Dream Team de RMC Sport, Sarah Pitkowski a tenu à rendre hommage à notre consultant tennis Patrice Dominguez, qui s’est éteint ce dimanche à l’âge de 65 ans des suites d'une longue maladie. « C’est terrible. Je n’ai pas assez de mots. C’est extrêmement douloureux de le voir partir aussi vite, aussi jeune. C’est quelqu’un qui vivait sport, qui vivait tennis et qui avait une vie tellement saine qu’on se dit que la vie est très mal faite dans ces cas-là. Sa longue maladie s’est malheureusement déclenchée l’année dernière à la même période, à l’occasion du tournoi de Monte-Carlo. Il a fait preuve de tellement de courage. Il voulait toujours sa battre et continuer ses activités. C’était un véritable passionné du sport et du tennis. Il nous racontait ses histoires du tennis, qu’il connaissait par cœur. C’était une véritable bible de tous les sports qu’on pouvait partager dans les Grandes Gueules, avec toujours beaucoup de calme et de sérénité. C’est ce que je garde de Patrice.
Il a été mon DTN. Quand je jouais au tennis et que j’étais à Roland-Garros au centre national d’entraînement, c’était lui qui me faisait confiance. C’est lui qui m’a accompagné dans ma carrière et après ma carrière. C’est difficile de le voir partir beaucoup trop vite. Je n’ai pas eu l’occasion de le voir en tant que joueur, mais c’était un véritable guide. Après, j’ai eu énormément d’échanges avec lui car on était dans l’évènementiel et consultant pour différents médias. Malgré notre différence d’âge, il a toujours eu cette volonté de m’accompagner. On échangeait sur le tennis, son évolution, sur le tennis féminin. On a eu des débats sans fin pour essayer de trouver des solutions et savoir quand on allait avoir une grande championne. C’était quelqu’un avec qui vous pouviez parler à n’importe quel moment. Il était toujours à l’écoute et c’est ça que je garde de Patrice. Il avait un esprit de bâtant. Cendrine m’en a parlé il y a quelque mois, il avait une confiance et le sentiment de pouvoir vaincre cette maladie. Je pense qu’il avait entrainé tout le monde derrière lui pour penser que c’était possible. Je le pensais aussi, sincèrement. »