RMC Sport

Gasquet : « J'ai tenu comme je pouvais »

Richard Gasquet a payé les efforts déployés lors de sa victoire contre Fernando Verdasco à Nice

Richard Gasquet a payé les efforts déployés lors de sa victoire contre Fernando Verdasco à Nice - -

Pour son retour à Roland-Garros pour la première fois depuis son contrôle positif à la cocaïne, Richard Gasquet a été tout près de renverser Andy Murray. Le Français a mené deux sets à zéro avant de craquer (4-6, 6-7, 6-4, 6-2, 6-1). Il était quand même satisfait de ce retour.

Richard, comment expliquez-vous cette défaite face à Andy Murray alors que vous meniez deux sets à zéro ?
C’était vraiment difficile de débuter contre Murray. Ce joueur ne lâche rien. Je le savais. J’ai tenu comme je pouvais. Mais deux jours après ma finale à Nice, je me suis aperçu que je manquais vraiment de récupération.

Etes-vous satisfait du tennis que vous pratiquez actuellement ?
Oui, je rejoue bien. Quand j’étais à mon meilleur niveau, je ne pense pas que je jouais spécialement mieux. Donc, il faut que je continue. Mais je sens que la confiance revient petit à petit. C’est vraiment de bon augure pour la suite.

Après cette défaite, quel est le sentiment qui prédomine ?
Même si j’ai bien joué, je suis déçu d’avoir perdu et de quitter Roland-Garros dès le premier tour. Mais j’ai essayé de me faire plaisir. Et j’y suis arrivé. Sur le court, je me suis vraiment régalé. Il y avait du monde et c’était très agréable. Je remercie tout le public pour l’accueil qu’il m’a réservé.

Un an après avoir été contrôlé positif à Miami, est-ce une deuxième carrière qui débute pour vous ?
Oui, un peu. C’est un recommencement. Ça fait vraiment plaisir de jouer au tennis et d’oublier tout ça. En plus, je sens que je joue bien. Je suis très motivé pour la suite. J’espère revenir l’année prochaine en tant que tête de série et là, ça sera autre chose. Je sais qu’un jour, je ferai un grand Roland-Garros, c’est obligatoire. Faire un quart de finale ici à Paris, j’en suis largement capable.

Votre entraîneur Gabriel Markus a récemment déclaré que vous étiez quelqu’un de craintif. L’affaire du tournoi de Miami a-t-elle changé votre personnalité ?
Oui, j’ai lu ce qu’a dit mon coach. Du coup, je lui ai rappelé qu’il ne fallait pas trop parler. Ce n’est pas bien de dire ça. Mais bon, effectivement, cette histoire m’a marqué. Mais, j’ai le tennis pour me régaler. Je ne me plains pas. J’ai vraiment une vie très agréable. Je ne la changerai pour rien au monde. Mais je n’oublie pas ce qui s’est passé l’année dernière…

Propos recueillis par Virginie Phulpin