RMC Sport

Gasquet, la loi du moins fort

-

- - -

Le Français s’est logiquement incliné face à Andy Murray (1-6, 6-4, 6-1, 6-2), lundi en huitième de finale de Roland-Garros. L’Ecossais affrontera David Ferrer en quart de finale.

Le court Philippe-Chatrier y a cru une demi-heure. Trente minutes de rêve, dans la droite lignée de son troisième tour explosif contre Tommy Haas. Le temps de remporter avec un panache inouï la première manche face à Andy Murray (6-1). Mais l’Ecossais, n°4 mondial, évolue dans une autre sphère que le joueur allemand. Et il était écrit que ce huitième de finale très attendu ne serait pas une partie de plaisir pour le Biterrois.

Fidèle à ses habitudes, Richard Gasquet est donc bien entré dans son match avant de craquer face aux offensives du Britannique.« C’est vrai que c’est un bon début de match pour moi, avoue-t-il. Je sens bien la balle, je ne fais pas de fautes et il fait quelques erreurs, il est crispé. A ce moment-là, ça se joue à pas grand-chose. C’est après que ça s’est gâte. Il a commencé à vraiment très bien jouer. Il faisait très peu de fautes donc sur le 3e et 4e set, je l’ai vraiment senti plus fort que moi. »

Contrairement à son compatriote Jo-Wilfried Tsonga, le n°20 mondial ne disputera pas son premier quart de finale à la Porte d’Auteuil. Andy Murray, malgré des problèmes de dos, ira à sa place. Après une entrée en matière catastrophique et un premier set perdu 6-1, le Britannique, demi-finaliste l’an passé, a fait honneur à son rang. Il défiera en quarts le redoutable Espagnol David Ferrer.

« Je pouvais aller plus loin »

Plus percutant et mentalement bien plus costaud que son adversaire, Murray a vite repris le dessus, s’adjugeant les trois manches suivantes (6-4, 6-1, 6-2). « Cela n'a pas été facile d'arriver en 8es. On est toujours déçu de s'arrêter là surtout que j'avais bien commencé le match, je sentais que je pouvais aller plus loin », déclare Gasquet. Le Central peut acclamer le Français. Ce dernier, époustouflant samedi, n’a pas fait le poids 48 heures plus tard. Il n’a pas non plus réussi devant son public ce qu’il avait réalisé à Rome deux semaines plus tôt, lorsqu’il avait fait chuter Murray en huitième de finale. Dommage.