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Llodra : « Je gagne grâce à mes fautes… »

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Pour son premier match en simple sur le Central, le Français s’est qualifié pour son premier 8e de finale à Roland-Garros en dominant l’Italien Simone Bolelli (7-6, 6-4, 7-6).

Le jeu « Etre un attaquant est un avantage parce que je rate des balles et paradoxalement ça casse le rythme pour mon adversaire qui n’a pas la possibilité de se régler sur de longs échanges. A un moment donné, sur la balle de match, ça peut faire la différence. Le mec en face aurait bien aimé avoir cent balles de plus du fond du cours… »

Les attaquants « Il n’y a plus beaucoup d’attaquants. A l’époque, il y avait Edberg, Rafter, Leconte, Forget, Henman… Aujourd’hui, à part Mahut et Mirnyii qui font du service-volée sur surfaces rapides mais pas sur terre battue, il n’y a personne. Je considère que la surface importe peu. Si j’avais joué du fond de cours, je n’aurais pas gagné. »

L’endurance « C’est le travail qui paie. Cet hiver, j’en ai bavé, que ce soit sur le terrain, sur la piste ou dans les bois, j’ai vraiment fait des choses que je n’aime pas faire. Je suis passé par des doses de travail importantes pour développer l’endurance. Même si c’était dur en fin de 3e set, j’étais prêt pour un 4e. »

Ernests Gulbis, son prochain adversaire « Je l’ai joué il y a 3 ans dans les qualifs à l’US Open. Je l’avais battu 7-6, 7-6 et je m’étais dit : « Lui dans 2 ans il est dans les 50 ». Il est redescendu un peu par rapport à l’année dernière, mais je l’ai vue contre Blake et il m’a impressionné. Il a un service surpuissant, sans forcer, ça sort à 220 km/h, et il sert très bien seconde balle. Ça sera très dur pour faire des retours-volées. Je vais peut-être jouer du fond le prochain match… non je déconne… »

La rédaction - Olivier Schwarz