
Précocité, samba, embrouilles… sept choses à savoir sur Ostapenko, la jeune vainqueur de Roland-Garros

Jelena Ostapenko - AFP
Elle a fêté ses 20 ans… jeudi
La joueuse lettone a soufflé ses 20 bougies jeudi à Paris. Couchée à 2h du matin passé, elle n'a pas ressenti la fatigue pour écarter la Suissesse Timea Bacsinszky en demi-finale. A 20 ans et deux jours, elle est la plus jeune joueuse à s’imposer à Roland-Garros depuis la Croate Iva Majoli en 1997.
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Roland-Garros est son premier titre
La Lettone avait perdu ses trois premières finales. Son palmarès s’ouvre donc ce samedi par un Grand Chelem à Roland-Garros. Une première depuis l’Australienne Chris O’Neil en 1978 à l’Open d’Australie.
Elle a gagné Wimbledon en juniors
En 2014, à 17 ans, Ostapenko faisait déjà parler d’elle en remportant le tournoi juniors de Wimbledon. Si la joueuse adore jouer sur terre battue, sa surface de prédilection est le gazon.
Elle a frappé plus fort que… Murray !
Son coup droit est l’une de ses armes fatales. A Roland-Garros, certains ont été chronométrés à 122km/h. C’est moins fort que Nadal (127) mais plus puissant que le Britannique Andy Murray avant que celui-ci ne s’incline contre Wawrinka (117km/h).
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Elle a un sale caractère
Si son sourire a illuminé la Porte d’Auteuil, la Lettone n’a pas une cote d’enfer auprès de ses paires. Irascible ou exubérante, elle s’en prend parfois aux arbitres ou… à ses adversaires. "Elle est colérique", confirme l’ex-championne Chris Evert. En 2016, au 2e tour du tournoi d’Auckland, elle jette sa raquette qui atterrit malencontreusement sur un ramasseur de balle. Seulement avertie par l’arbitre, elle a provoque la colère de son adversaire, la bouillante Naomi Broady qui réclame sa disqualification. Fait rarissime au tennis, les deux joueuses échangeront quelques "amabilités" après la victoire de la Britannique. "Exprimer mes émotions m’aide à mieux me sentir sur le court, mais parfois je devrais mieux me maîtriser", reconnaissait-elle durant cette quinzaine.
Elle aurait pu faire carrière dans la danse de salon
La Lettone débute dans cette discipline dès l’âge de cinq ans avec une forte préférence pour la samba. "J’ai dû choisir entre le tennis et la danse, se souvient elle. J’ai choisi le tennis parce que c'est ce que je préfère et que j’ai de meilleurs résultats." Ostapenko continue de danser régulièrement, arguant que cela l’aide aussi sur le court pour la coordination du jeu de jambes.
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