Roland-Garros: "Ce n'est pas une question de niveau de jeu", Mauresmo se défend de l'absence de matchs féminins en night session

Alors que seulement des matchs du tableau masculin ont été programmés cette année en night session à Roland-Garros, la directrice du tournoi Amélie Mauresmo a rappelé les contraintes qui existent et assuré que le niveau de jeu des femmes n'était pas remis en question.

Il n'y a toujours pas eu de match féminin programmé en night session de Roland-Garros, cette année, et cela a valu à Amélie Mauresmo, la directrice du tournoi, une série de questions lors de sa conférence de presse de mi-épreuve, ce vendredi. "Je ne vais pas arriver avec de nouvelles choses à annoncer par rapport aux années précédentes", a-t-elle expliqué d'entrée.

"Le système d'avoir un match unique en soirée n'a pas changé. Le temps de jeu est évidemment pris en compte, a précisé Amélie Mauresmo, en référence aux matchs femmes disputés au meilleur des trois sets. On doit le faire par rapport aux 15 000 personnes présentes pour cette session de nuit. C'est compliqué pour nous de faire autrement."

"Ce n'est surtout pas que les filles ne méritent pas"

Relancée par un journaliste sur le message renvoyé par Roland-Garros, celui de joueuses qui "ne mériteraient pas" de joue en night session, la directrice a coupé court. "Je vous arrête tout de suite, a-t-elle rétorqué. Je vais le répéter. Pour moi le message ne change pas. Ce n'est surtout pas que les filles ne méritent pas de jouer en night session. Je n'accepte pas que vous disiez cela. C'est clair pour moi. Ce n'est pas une question de niveau de jeu."

Mauresmo assure toutefois qu'aucune joueuse de s'est plainte de la programmation, même si Ons Jabeur, il y a quelques jours, a été très virulente sur le sujet en parlant de "honte". La Tunisienne avait listé plusieurs rencontres du tableau féminin qui auraient pu être programmées en soirée, cette année ou en 2024.

"La période qu'on vit en ce moment dans le tennis féminin est une très belle période, a conclu la Française. On retrouve une forme de rivalité hyper intéressante avec une Aryna (Sabalenka), une Iga (Swiatek), une Coco (Gauff), avec Madison (Keys) qui a gagné à Melbourne, sans oublier Jasmine (Paolini). Tout ça est très propice avec des personnalités intéressantes, un niveau global qui augmente et une homogénéité bien meilleure. Sans oublier la bonne surprise pour le tennis féminin avec Loïs Boisson et Elsa Jacquemot."

RW