Shahar Peer sous haute protection

Après l’attaque du bateau qui a coûté la vie à de nombreux militants pro-palestiniens, la joueuse israélienne a vécu une journée de lundi particulière.

Shahar Peer se souviendra longtemps du lundi 31 mai. Après l’attaque d’un bateau transportant de l’aide humanitaire et des militants pro-palestiniens par la marine israélienne et qui a fait dix morts, la joueuse israélienne de 23 ans a été placée sous très haute protection à Roland-Garros.

Après sa dérouillée reçue contre Serena Williams en 8e de finale du simple dame (6-2, 6-2), Peer a passé sa journée cernée par un cordon d’une vingtaine d’agents de sécurité. Costumes, oreillettes, bouche cousue. C’est la direction du tournoi qui a pris la décision d’imposer ses mesures à la 18e joueuse mondiale.

Cordon de sécurité

Lors de son match de double dames victorieux aux côtés de la Roumaine Niculescu sur le court numéro 1, dix agents s’étaient postés dans les tribunes pour prévenir toute agression comme celle subie par Monica Seles en 1993 à Hambourg. Dix autres s’étaient réparties dans le stade et un squattait une tribune de presse totalement vide. A la fin du match, les gardes du corps ont convergé vers la jeune femme pour l’entourer et lui permettre de sortir du court numéro 1, de traverser la place des Mousquetaires et de retrouver les vestiaires du Central.

Ce déploiement de forces n’est pas terminé car Shahar Peer dispute son quart de finale du double dames ce mardi sur le court numéro un. En 2009, Shahar Peer avait déjà fait la une de la presse. La copine de Marion Bartoli avait été interdite de participation au tournoi de Dubaï car les autorités des Emirats arabes unis avait refusé de lui donner un visa en raison de sa nationalité israélienne.

M.M. avec Virginie Phulpin