Tsonga : « Je ne déprime pas »

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Jo-Wilfried, on vous sent abattu après cette défaite face à Fernando Gonzalez.
Oui, je suis déçu parce qu’il y avait la place pour aller plus loin. Je n’aime pas rater de telles occasions. Ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de disputer un Grand Chelem et de passer en quarts de finale. Je m'étais préparé pour ça, j'avais bien travaillé et je suis déçu par mon résultat.
Qu’est-ce qui vous a manqué ?
Un coup droit en plus sur quelques points. J’ai raté beaucoup de balles de break (1/14). Ce n’était pas loin, j’étais souvent à 5 cm de la ligne. J’avais souvent des boulevards mais je ne contrôlais pas la balle. Elle partait n’importe où. A cela, il faut ajouter pas mal de déchets au filet (36 points gagnés sur 55). Voilà ce qui s’est passé. Je n’ai pas été très bon.
Avez-vous été gêné par son jeu et son comportement sur le court ?
Non, pas du tout. Je m’attendais exactement à ça. Il a été relativement solide en revers, son slice a été très bon. Pour le reste, il fait son cinéma comme à chaque match. Quand on rentre sur le terrain, on est prévenu. On le connait sur le circuit. Je ne suis pas tombé dans son piège.
Y-a-t-il aujourd’hui un goût d’inachevé ?
Oui puisque j’avais l’ambition de faire mieux que ça. Désormais, ça va devenir très compliqué de se qualifier pour le Masters. Je n’aurais fait qu’un seul quart de finale en Grand Chelem cette année (Open d’Australie). Mais ne vous inquiétez pas, je ne déprime pas. (Rires) Vous me verrez la semaine prochaine avec les dents sur le terrain pour le match de barrages en Coupe Davis face aux Pays-Bas.