Tsonga : « Roland-Garros, un objectif majeur de ma carrière »

Roland-Garros, il en rêve ! Jo-Wilfried Tsonga veut succéder à Yannick Noah au palmarès de la Porte d’Auteuil. Après son huitième de finale l’an passé, l’aventure du numéro un français débute ce dimanche après-midi sur le Central face à l’Allemand Daniel Brands (89e).

Jo-Wilfried Tsonga, savez-vous depuis combien de temps la France attend ça, une victoire à Roland-Garros ?
Euh… 27 ans ! Si un Français gagne cette année, ça va être une belle fête. Ca sera difficile, il y a de très bons joueurs en face. Nous ne sommes pas les favoris, mais on a tous nos potentialités. Alors pourquoi pas ?

Rêvez-vous d’une victoire ici ?
Oui. Je n’en rêve pas la nuit mais j’en rêve éveillé. Je me demande ‘Qu’est-ce que tu vas faire en soulevant la coupe, comment ça va se passer ?’ Pour l’instant, j’en suis très loin. Avant que ça arrive, il faut que je travaille dur…

Si vous gagnez un jour, pourrait-on voir votre père débouler sur le court, comme Yannick et Zacharie Noah en 1983 ?
Ce n’est pas mon père qui va débarquer sur le terrain, c’est tout le monde ! J’invite tout le monde. Ce serait le truc le plus fou de ma vie.

Vos proches le confirment : ils affirment que vous pensez depuis très longtemps à Roland-Garros et que vous êtes à chaque fois ravi de voir arriver la saison sur terre battue...
Oui, j’y pense depuis très longtemps. C’est un objectif majeur dans ma carrière, tout simplement. Ce qu’on retiendra de moi, c’est la façon dont j’aurai joué à Roland-Garros, dont j’aurai joué en Coupe Davis, comment je me suis comporté en général dans les Grands Chelems.

Votre huitième de finale de l’an passé vous a-t-il convaincu que vous pouvez aller plus loin ?
Oui, d’autant que j’ai joué contre Juan Martin del Potro (défaite 6-1, 6-7, 6-1, 6-4, ndlr) qui était vraiment en forme et qui jouait très bien. Je lui avais pris un set en ne jouant pas un tennis de rêve. Il avait d’ailleurs failli sortir Roger Federer en demi-finale (3-6, 7-6, 2-6, 6-1 6-4, ndlr). Je pense avoir de bonnes capacités dans les tournois du Grand Chelem. Je l’ai déjà prouvé (finaliste à l’Open d’Australie 2008, ndlr). C’est un exercice qui me plait bien. J’espère que ça va me sourire encore une fois !

ES