Ivanisevic : « Le déclic, c’est le 5e set face à Simon »

Goran Ivanisevic - AFP
Goran Ivanisevic était très ému par la victoire de Marin Cilic en finale de l’US Open, face à Kei Nishikori (6-3, 6-3, 6-3). « En tant que coach, voir son joueur gagner un Grand Chelem, c’est génial. Je peux rendre mon tablier, a lâché l’impayable Goran, qui avait perdu trois finales de Wimbledon avant de triompher sur le gazon anglais en 2001. La clé, c’était d’être relax. Le déclic, ça a été ce cinquième set face à Simon en 8e de finale. Pourquoi ? Parce qu’il n’arrivait pas le battre. Il a joué le meilleur tennis de sa carrière sur les dix derniers sets ! C’est hallucinant. »
Le Croate était ravi du boulot effectué depuis presque un an. « J’ai toujours pensé que les meilleurs coaches étaient les ex-joueurs, disait-il. Il m’aurait demandé de le coacher il y a deux ans, je n’aurais pas accepté. Mais, là, ça faisait dix ans que je ne faisais rien. Après son histoire (sa suspension qui l’a éloigné des courts en 2013, ndlr), je sentais qu’il fallait lui donner un coup de main. On a connu des moments durs en début d’année mais j’ai réussi à lui faire rentrer dans le crâne quel super joueur il était. » Grâce à son succès, Marin Cilic revient à la 9e place mondiale. Cinquième à la Race, il est quasiment assuré de disputer le Masters en fin d’année à Londres en tant que vainqueur de Grand Chelem.