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Tsonga à la perfection

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Serein et efficace, le Français s'est brillamment débarrassé de l'Espagnol Fernando Verdasco, une première, samedi soir au troisième tour de l'US Open. Comblé par son tennis, il espère rééditer cette performance contre l'Américain Mardy Fish pour une place en quarts de finale.

Certaines victoires marquent les esprits. Celle acquise dans la nuit de samedi à dimanche par Jo-Wilfried Tsonga contre Fernando Verdasco, en 16e de finale de l’US Open en fait partie. Le bonheur du Manceau à la fin des trois sets (6-3, 7-5, 6-4) était d’ailleurs à la hauteur d’une performance de très haute volée. « J’étais heureux, sourit le Français. Je n’avais encore jamais battu Fernando ! J’avais envie de gagner. » Face au 19e joueur mondial qu’il pourrait retrouver en demi-finales de Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga a ajouté la manière au résultat.

En super forme, il n’a jamais donné l’impression que la partie pouvait lui échapper. « J’ai fait un super match, jubile-t-il. Je m’y attendais un peu car au deuxième tour face à l’Ukrainien Sergueï Bubka Jr, je n’ai pas mal joué sans être vraiment à fond. Je me suis dit : ‘‘Quand je vais commencer à lâcher les chevaux, ça va être top.’’ Contre Verdasco, ça a été le cas. J’ai pris des risques et j’ai bien géré le score. Et puis je ne me suis pas fatigué inutilement. Je n’ai pas perdu d’énergie. »

« J’ai été parfait »

De très bon augure avant de défier l’Américain Mardy Fish sur ses terres. « C’est un adversaire coriace, remarque le 11e mondial. Je devrai encore être très, très bon. Mais je suis heureux de ne pas avoir joué trop longtemps (2h06, ndlr). » Sûr de lui, Tsonga, qui joue toujours sans entraîneur, semble largement capable d’accéder aux quarts de finale à Flushing Meadows, deux mois après avoir atteint les demi-finales de Wimbledon. Même s’il devra encore sortir le grand jeu face à un adversaire très à l’aise sur ciment et qu’il n’a encore jamais affronté, le Manceau a rarement dégagé autant de sérénité que cet été : « C’est en étant posé que je joue mon meilleur tennis, dit-il. Mais contre Verdasco, je ne me sentais pas imbattable. Au contraire. C’est pour cette raison que j’ai été parfait. Il fallait être vigilant. » Une qualité qui sera encore utile dans la nuit de lundi à mardi contre Mardy Fish.