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Bartoli : « Ne pas passer à côté »

Marion Bartoli à l'entraînement à la veille de la finale de Wimbledon

Marion Bartoli à l'entraînement à la veille de la finale de Wimbledon - -

Après sa défaite en 2007 face à Venus Williams, Marion Bartoli aura une deuxième chance d’inscrire son nom au palmarès de Wimbledon ce samedi (15h, heure française) face à l’Allemand Sabine Lisicki. La Française ne veut pas avoir de regrets.

Marion Bartoli, comment vous sentez-vous à la veille de cette finale de Wimbledon ?

Je me sens bien. J’ai juste envie de regarder les demi-finales (hommes) à la télévision, dans le canapé. Je suis super fière d’être à nouveau en finale. C’est juste génial. J’ai vraiment envie de gagner cette finale, de ne pas m’arrêter là.

Préparez-vous ce match comme n’importe quel autre ?

Je le prépare de la même façon. J’ai une équipe autour de moi qui m’aide à rester dans cette routine, à prendre du plaisir lors des journées « off ». On a bien rigolé, on s’est bien amusé. On s’est moqué un peu des uns et des autres. Quand on travaille, on le fait consciencieusement. Mais c’est important de ne pas se mettre une pression supplémentaire. C’est juste un autre match à jouer. Je vais essayer de le jouer du mieux possible, je vais tout donner sur le terrain. Si Sabine (Lisicki) joue mieux que moi, qu’elle est plus forte que moi, il n’y aura rien à dire. Je veux juste ne pas passer à côté de cette finale.

A quel genre de match vous attendez-vous ?

Ça va aller très, très vite. Elle a une frappe de balle très lourde. Elle sert très fort. Il faudra que je sois extrêmement réactive. Elle met vraiment beaucoup de pression. Moi, sur le jeu de jambes, sur le coup d’œil, sur la vitesse de réaction, il va falloir que je sois à mon meilleur niveau. Elle ne va pas me laisser le temps. Je vais plutôt jouer en contre. Et lui redonner les balles les plus longues possible pour l’empêcher de rentrer à l’intérieur du terrain.

Avez-vous l’impression que c’est une chance unique qui se présente

Je ne sens pas du tout la pression. Franchement, je ne vois pas les choses comme ça. Pour moi, ça reste du sport. Le plus important, c’est d’avoir la sensation, quand on sort du terrain, d’avoir fait le maximum.

Quels proches allez-vous inviter dans la « box » ?

Ce n’est pas moi qui vais tout gérer (rires). Mais il y a eu pas mal de demandes. Je vais essayer de mettre dans la « box » les gens qui me tiennent le plus à cœur. Et les invités juste derrière. Ce sera un bon moment de partage. C’est important pour moi de partager avec ceux qui ont été là dans les moments les plus difficiles. Ce sera juste une belle fête.

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