Wimbledon: après les huées contre Azarenka, la proposition de Svitolina sur les poignées de main

La grande majorité des conférences de presse de Victoria Azarenka puis d’Elina Svitolina a été consacrée aux sifflets qui ont accompagné le retour au vestiaire de la Bélarusse, laquelle a adressé un geste assez bizarre à la foule, pour marquer son mécontentement. "Je ne serais pas capable de le dupliquer", a-t-elle répondu, un peu sèche.
Dans l’esprit des spectateurs, elle avait refusé de serrer la main de son adversaire ukrainienne. Des scènes déjà vues à Roland-Garros. A la différence qu'à Paris, c’est l’épouse de Gaël Monfils qui avait été conspuée après sa défaite face à la Bélarusse Aryna Sabalenka, qui l’avait attendue – en vain – au filet.

"J’ai connu ça à Paris lors de mes trois derniers matchs", a répondu Elina Svitolina avant de proposer une solution pour éviter ces scènes franchement agaçantes: "Personnellement, je pense que les organisations des tournois doivent parvenir à communiquer sur le fait qu'il n'y aura pas de poignée de main entre les joueurs russes, biélorusses et ukrainiens. Je ne sais pas si ce n'est pas clair pour les gens. Certains ne savent pas vraiment ce qui se passe. Je pense donc que c'est la bonne chose à faire."
"J'ai respecté sa décision"
Une démarche qu’apprécierait probablement Victoria Azarenka. "Elle ne veut pas serrer la main des Russes et des Biélorusses, a-t-elle souligné. J'ai respecté sa décision. Qu'aurais-je dû faire? Rester et attendre? Il n'y a rien que je puisse faire qui aurait été juste, alors j'ai juste fait ce que je pensais être respectueux de sa décision. Vous savez, Je connais Elina depuis très longtemps. On a toujours eu une bonne relation. Maintenant, avec les circonstances, vous vous doutez bien que…"
Mardi, Elina Svitolina affrontera Iga Swiatek, qui a sauvé deux balles de match face à la Suissesse Belinda Bencic. Cette fois, il y aura une belle poignée de main. La Polonaise a toujours manifesté son soutien aux Ukrainiens. Sur le circuit, elle porte un ruban bleu et jaune aux couleurs du pays agressé par la Russie.