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Wimbledon: "Ne me prenez pas de haut", Konta s'est chauffée avec les journalistes anglais

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Eliminée mardi en quarts de finale de Wimbledon par la Tchèque Barbora Strycova (7-6, 6-1), la Britannique Johanna Konta a affronté après la rencontre les critiques des journalistes anglais, dans une conférence de presse assez tendue.

Elle était la dernière représentante britannique à Wimbledon, avait une énorme pression sur ses épaules, et elle a un peu craqué. Opposée mardi à la Tchèque Barbora Strycova (54e mondiale) en quarts de finale du tableau féminin, Johanna Konta (18e mondiale) a été évincée en deux sets (7-6, 6-1), et a manqué l'occasion de s'offrir une belle demie contre Serena Williams.

Forcément déçue, Konta a tout de même essayé de faire bonne figure en conférence de presse d'après-match, saluant dans un premier temps la prestation de Strycova. Mais le ton est ensuite monté lorsqu'un journaliste lui a demandé si elle n'était pas la principale responsable de son élimination, avec une multitude de fautes directes. Remarque que Konta n'a pas vraiment appréciée...

"Je crois toujours en mon tennis"

"Je ne pense pas que vous ayez besoin de m'attaquer de manière aussi sévère, a rétorqué la joueuse, d'abord souriante. Je crois que je suis très ouverte avec vous les gars. Je vous explique juste ce que je ressens. Si vous n'acceptez pas ma réponse, ou que vous n'êtes pas d'accord, très bien... Mais je crois toujours en mon tennis. Je crois toujours en la manière dont j'ai joué. Donc je n'ai pas grand-chose à rajouter à votre question."

Avant de perdre patience, lorsque son interlocuteur lui a rappelé qu'il s'adressait à une joueuse qui voulait probablement apprendre, pour gagner un jour un tournoi du Grand Chelem. "Ne me prenez pas de haut, s'il vous plait, a alors lancé Konta. [...] Si, si, vous me prenez de haut. Avec la manière dont vous posez votre question, vous êtes irrespectueux envers moi et me prenez de haut. Je suis une athlète professionnelle qui a fait de son mieux aujourd'hui, et c'est tout ce qu'il y a à dire."

CC