Bartoli en haut de l’affiche

Marion Bartoli - -
Depuis lundi et la publication du classement WTA, Marion Bartoli est sur un petit nuage. Jamais la Française, 7e mondiale, n’avait été aussi bien classée de sa carrière. C’est donc avec ce nouveau statut qu’elle aborde l’Open GDF-Suez, qui débute ce lundi à Paris. « C’est super d’atteindre la 7e place mondiale, se réjouit-elle. J’ai eu beaucoup de chances dans ma carrière de vivre autant de grands moments. J’espère continuer à monter plus haut. » Pour passer un cap supplémentaire et marquer de nouveaux points au classement WTA, l’Auvergnate de naissance, exemptée de 1er tour, mise beaucoup sur le tournoi parisien qu’elle retrouvera après quatre ans d’absence. Elle a eu tout le temps de s’y préparer puisqu’elle a de nouveau « squeezé » l’équipe de France et le 1er tour de Fed Cup en Slovaquie, ce week-end.
« Le plateau est toujours relevé avec de grandes championnes, se gargarise la tête de série numéro 2 (Maria Sharapova est la numéro 1). Si j’arrive à inscrire mon nom ici, ça voudrait dire beaucoup pour moi. Si j’y arrive, ce sera un grand moment cette année. » Battue en demi-finale en 2008 porte de Saint-Cloud, la joueuse de 27 ans devra se défaire d’une belle concurrence (Jelena Jankovic, Na Li…) pour réaliser un meilleur résultat.
« Ça compte autant qu’un Grand Chelem »
Elle pourra compter sur le soutien du public français avec qui une histoire s’est créée lors de son remarquable parcours à Roland-Garros (éliminée en demi-finales) l’année dernière. « J’ai vécu de très grandes émotions. Des souvenirs qui resteront gravés pendant très longtemps. J’ai à cœur que ça se passe encore comme ça cette semaine, espère la native du Puy-en-Velay. Jouer à Coubertin est donc extrêmement important pour moi. Ça fait partie de mes objectifs autant que des Grands Chelems ou des tournois comme Indian Wells ou Miami. Je serais très déçue si je n’arrivais pas à bien jouer ici. » Elle descendrait du même coup de son nuage.
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Mauresmo, maîtresse de cérémonie|||
Nommée co-directrice du tournoi l’année dernière, Amélie Mauresmo, trois fois victorieuse à Pierre-de-Coubertin, a mis les bouchées doubles cette année. « J’étais arrivée au dernier moment sur l’édition précédente, j’avais été assez passive, rappelle l’ancienne numéro 1 mondiale. Cette année, j’ai la sensation d’avoir pris le truc à bras le corps et avec beaucoup d’enthousiasme. C’est une édition qui va me ressembler encore plus avec des touches personnelles tout au long de l’évènement. » En plus d’un plateau relevé, la Française donne rendez-vous mardi pour une soirée caritative regroupant le monde du tennis avec le monde artistique. Pascal Elbé, Franck Duboscq et Michèle Laroque, entre autres, défieront des personnalités du tennis comme Yannick Noah ou Mansour Barhami. « L’idée est de remplir le stade de Coubertin avec des places de 10 à 15€ pour récolter un maximum d’argent pour la Fondation Currie », explique-t-elle.