Bartoli : « Le Masters m’aide à repousser mes limites »

Marion Bartoli vise le Masters d'Istanbul - -
Marion, que ressentez-vous après cette qualification pour les quarts de finale ?
Je me sens très bien. J’ai vraiment fait un bon match, bien joué du début à la fin contre une joueuse en pleine progression et qui a gagné beaucoup de matchs cette année. Je suis vraiment contente. Quand on est sur le terrain, on ne regarde pas le classement, mais elle a fait de très bons résultats cette année (15e au classement WTA, ndlr). Elle a un jeu qui me convient bien aussi, elle joue à deux mains des deux côtés, frappe à plat et en cadence. J’ai fait très peu de fautes directes et beaucoup de points gagnants. Quand je joue comme ça, ce n’est pas facile pour mes adversaires. Je suis contente d’avoir réussi ce genre de matchs, surtout dans un gros tournoi comme Tokyo.
Cette victoire vous lance idéalement pour le Masters d'Istanbul...
Absolument. C’est exactement le genre de match qu’il me fallait en ce moment. C’est un gros tournoi, il y a beaucoup de points à prendre. Mes concurrentes directes comme Stosur ont perdu. Celles qui sont juste derrière moi ne sont pas venues jouer. Plus je prendrai de points ici, mieux cela sera pour le Masters.
Cette course au Masters vous met-elle une pression supplémentaire ?
Cela m’aide vraiment à produire le meilleur de moi-même. C’est la fin de la saison, il ne faut pas se voiler la face, tout le monde est fatigué. On a eu une saison très difficile pour arriver jusque-là. J’ai démarré l’année 17e donc il a fallu gagner beaucoup de matchs et faire beaucoup d’efforts pour arriver au niveau où je suis aujourd’hui. C’est évident qu’il y a de la fatigue mais cette perspective d’aller au Masters m’aide vraiment à repousser mes limites et d’aller tous les jours à l’entraînement avec la même motivation. Je vais faire mon maximum pour essayer de me qualifier et si je n’y arrive pas, j’apprendrai de l’échec de cet été et cela me servira pour l’année prochaine.