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Bartoli : « Pas surprise par ma performance »

Marion Bartoli peut serrer le poing après sa victoire sur la N°1 mondiale

Marion Bartoli peut serrer le poing après sa victoire sur la N°1 mondiale - -

Quelques heures après avoir créé la sensation en éliminant Azarenka (n°1 mondiale) en quart de finale du tournoi de Miami (6-3, 6-3), la Française s’est montrée sereine avant d’affronter en demi-finale la Polonaise Radwanska (à 3h, cette nuit).

Marion, que ressentez-vous après cette victoire face à la numéro 1 mondiale invaincue cette année ?

Je ressens une sensation de bonheur très intense, mais au tennis il faut très vite rebondir. Dès demain, il faut que je reparte sur le court et je sais que ça va être encore très difficile. Mais faire ça ce soir (hier soir) devant un Central presque plein, c’était vraiment une belle sensation. Arriver à pratiquer le tennis que j’ai joué face à la numéro 1 mondiale invaincue, c’est vraiment bon. Mais le plus important, c’est que j’ai tenu mentalement jusqu’au bout. Je ne suis pas vraiment surprise par ma performance, je pensais vraiment à garder la bonne intensité, à rester positive quoiqu’il arrive. Du premier au dernier point, j’étais vraiment focalisée sur le maximum que je puisse faire.

Quelle a été votre stratégie durant ce match ?

Je crois que tout le monde l’a vue, ma stratégie était de rester le plus possible proche de ma ligne de fond de court, essayer de ne pas lâcher de terrain et prendre ma chance dès que j’en avais la possibilité. Ça n’a pas été facile à réaliser parce qu’il a fallu que je sorte des coups assez incroyables. Je me sentais très bien ce soir, j’étais dans le bon rythme et je sentais bien la balle. C’était vraiment un match très sympa à jouer.

L’atmosphère du Central vous a-t-elle donné un surplus de motivation ?

C’est toujours plus sympa de jouer le soir devant un Central quasiment plein que de jouer sur un autre court. Mais je suis une professionnelle, je sais ce que je veux et pour moi, le plus important, c’est gagner. Quels que soient l’endroit, le contexte ou l’adversaire. Mais c’est vrai que de jouer dans de telles conditions et réussir à produire un bon niveau de jeu, c’est plutôt sympa.

Vous allez affronter Agnieszka Radwanska en demi-finale, une joueuse que vous n’avez jamais battue en six confrontations : avez-vous des craintes ?

Pas vraiment. Je pense que je vais surtout me servir des défaites que j’ai subies face à elle pour comprendre pourquoi j’ai perdu. Je vais entrer sur le court avec la ferme intention de gagner, même si je sais qu’elle a un jeu qui me dérange. Je pense que j’ai progressé et si j’ai une chance de gagner contre elle, c’est peut-être demain soir (cette nuit). Je vais essayer de bien récupérer d’ici demain et repartir au combat.