Peyron, le jour d’après

- - AFP
Parcourir l’Atlantique à la vitesse de l’éclair, à bord d’un trimaran de 31,50m de long n’a évidemment rien d’une promenade de santé. Mais poser le pied à terre n’est pas pour autant synonyme de sinécure. Lundi, après 7 jours, 15 heures, 8 minutes et 32 secondes de course, Loïck Peyron a franchi la ligne d’arrivée de la 10e Route du Rhum à 00h08 à Pointe-à-Pitre (05h08 en France) en tête et s’est ainsi offert une journée marathon, en compagnie des spectateurs, des officiels et surtout d’une légion de journalistes.
« C’est un peu prenant. Il y avait beaucoup de monde, un engouement génial. Tout Pointe-à-Pitre était là, s’est amusé le skipper de Banque Populaire VII dans le Super Moscato Show sur RMC. C’était vraiment étonnant. Cette arrivée était sincèrement impressionnante. Et puis, on se retrouve face aux journalistes. La France aime bien nourrir son public par des histoires comme ça. Il faut répondre, essayer de ne pas répéter les mêmes choses. »
Deux heures seulement de sommeil
Pas évident donc de retrouver le confort d’un matelas à la fois sec et stable, et de se payer un peu de répit pour le Baulois de 54 ans, qui a manqué de chavirer après s’être assoupi à la barre sur l’Atlantique : « Après l’arrivée, j’ai dormi une petite heure, pour participer aux journaux du matin en direct. En tout, j’ai dû dormir deux heures sur les vingt-quatre dernières heures. » Satané décalage horaire.
Dans deux semaines, Peyron rejoindra San Francisco et le team suédois Artemis, en vue de la Coupe de l’America 2017. D’ici là, il devrait surtout s’atteler à quelques séries de nuits bien méritées.