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Vendée Globe, Michel Desjoyeaux: "C'est l'Everest de notre sport en solitaire"

Michel Desjoyeaux

Michel Desjoyeaux - AFP

Nouveau membre de la Dream Team RMC Sport, Michel Desjoyeaux revient sur l'excitation, les moments de joie et les contraintes qui attendent les participants de la 8e édition du Vendée Globe, qui débute ce dimanche.

"Avant de s’élancer, on ressent de l’impatience. Les semaines précédant le Vendée Globe sont très animées. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de sollicitations de toutes parts. On sait aussi ce qui les attend pour ces trois prochains mois. Ils vont être pris 24 heures sur 24. Parce que le Vendée Globe, c’est l’Everest de notre sport en solitaire. Et c’est un titre qui n’est pas galvaudé, je peux vous l’assurer.

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"Le pire ennemi du solitaire reste le sommeil"

On est à la fois son meilleur ami et son pire ennemi en mer. L’avantage, c’est que l’on est seul, on a beaucoup de liberté et d’autonomie. En revanche, il y a également beaucoup de contraintes car personne ne peut vous venir en aide. On est seul face à soi-même. Malgré tous les obstacles, il faut continuer d’avancer. La route est longue, on n’a pas le temps de se reposer et le vent ne cesse de continuer de souffler. S’il fait froid, notamment dans les mers du sud, le pire ennemi du solitaire reste le sommeil.

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"Des moments de bonheur"

Car à la moindre baisse de vigilance, on peut manquer de lucidité pour prendre une décision capitale. Heureusement, les bateaux sont performants et le pilotage automatique nous permet de nous reposer. L’essentiel est d’avoir confiance en soi, d’être prêt, de se faire plaisir et surtout de penser à soi. Cette course, c’est l’occasion d’apprécier chaque moment, d’oublier les mauvais moments de la vie. Voir le lever du soleil et des dauphins près de notre bateau, par exemple, sont des moments de bonheur qui rendent cet environnement exigeant moins hostile." 

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