Virtual Regatta: les conseils pour gagner votre Vendée Globe

Pour tirer son épingle du jeu à Virtual Regatta, le jeu de simulation du Vendée Globe, plusieurs outils permettent de se mêler aux meilleurs sans avoir forcément mis un pied sur un bateau. Anticipation des vents, des trajectoires et programmation de votre cap seront vos alliés.

Les 40 skippers du Vendée Globe ne seront pas seuls à prendre le départ de l’édition 2024, dimanche aux Sables-d’Olonne. Ils seront aussi des centaines de milliers à se lancer dans l’aventure par procuration avec Virtual Regatta, le plus célèbre jeu de simulation de course au large qui avait réuni un million de personnes lors de l'édition 2020-2021. Le principe est simple: après l’inscription gratuite, chaque participant obtient un bateau et quelques crédits pour lui ajouter quelques équipements. Des options sont vendues pour le rendre plus performants.

Alors comment mettre toutes les chances de son côté pour gagner? RMC Sport vous donne ses conseils.

Un œil constant sur les prévisions météo

Une fois sur la ligne de départ de ce Vendée Globe virtuel, chaque embarcation réalisera le tour du monde avec les mêmes prévisions météo que les marins en pleine mer. La première clé est donc de rester vigilant à la force et la direction du vent pour avancer plus vite ou anticiper les fenêtres qui le permettront. Ces prévisions sont actualisées quatre fois par jour. L’idée est donc de vérifier le cap au plus tôt après les mises à jour pour mieux adapter sa trajectoire.

Des outils précieux comme le routage

Plusieurs outils facilitent ces changements de cap, comme le routage qui permet de programmer la direction du bateau sur plusieurs heures. C’est la technique de Philippe Guigné, fondateur du jeu qu’il a vendu 52 Entertainment en 2021. L’entrepreneur reste un ambassadeur de la marque et va prendre un bateau sur le jeu sans se forcer à se lever la nuit pour changer de cap. "Le dernier Vendée Globe en 2020, je l'avais fait un petit peu sérieusement. J'avais fait un score honorable en terminant vers les cinq millièmes sur un million. Les meilleurs joueurs jouent très, très bien. Je joue très ‘à la papa’, j’utilise le routage dans le jeu qui est très bien foutu. J'analyse un peu. Je fais des choix un peu stratégiques. Puis après, je me laisse guider par le jeu." Le jeu propose un routeur mais des équipes de e-gaming optent pour d'autres outils comme Zezo ou VRZen.

L’importance des voiles… et du suivi de la concurrence

Le choix des voiles pour optimiser l’avancée du bateau par vent fort ou faible est évidemment déterminant. Le site est d’ailleurs très intuitif et permet de calculer la vitesse du bateau en déplaçant le curseur du cadran. La technique de la navigation au doigt mouillé existe aussi. Dans le monde virtuel, elle s’illustre par la possibilité de suivre le sillage des meilleurs concurrents. La compétition est d’ailleurs boostée par les challenges inter-entreprises.

Suivre la course réelle

Suivre les positions de la course réelle est aussi un gage assez sûr. "Vous allez être confrontés aux mêmes conditions, devoir mener les mêmes réflexions en termes de navigation et de stratégie", détaille Tom Gauthier, directeur général de Virtual Regatta. "On va rentrer dans une forme de compétition aussi. Chacun pourra faire son Vendée à sa manière. Des gens sont plus compétiteurs que d'autres et vont aller chercher de la navigation au détail près, à la minute près, et faire les choses de manière très précise. Eux vont certainement se lever la nuit. Quand on a notre copain juste derrière et susceptible de passer devant, on est forcément plus vigilant. C'est un jeu qui réveille des instincts de compétiteurs insoupçonnés chez certaines personnes. Mais c'est un jeu, donc il s'agit avant tout de prendre du plaisir en participant au Vendée Globe."

"C'est surtout un jeu social qui permet de se retrouver entre amis, copains, en famille, autour d'un challenge qui est ce tour du monde."

Une montre de luxe à gagner

La satisfaction d’avoir conclu le Tour du monde s’accompagne de celle d’avoir fait mieux que son voisin de bureau et un membre de sa famille. Pour les lots, seul le vainqueur sera récompensé d’une montre de luxe de la marque Ulysse Nardin (partenaire de la course) d’une valeur de 14.400 euros. En 2021, Jean-Paul Goudon, retraite de 65 ans, avait décroché le Graal. Ancien ingénieur spécialisé en navigation aérienne et maritime, membre d’une équipe d’e-sport (Esailing France), il avait tout calculé pour remporter la course virtuelle la plus prestigieuse au monde.

Nicolas Couet