L'international français Kevin Le Roux va sauver le Rennes Volley, en grande difficulté

Kevin Le Roux discute au bord du terrain - @AFP
Son amour pour le club et la région n’a d’égal que sa générosité. Kevin Le Roux, central international d’envergure, a le bras long. Le Breton a réuni un groupe d’investisseurs, à l’image de ce qui s’était fait pour permettre la résurrection du Paris Volley, afin de venir à la rescousse du Rennes Volley, en proie à d’énormes difficultés financières et menacé de relégation administrative si une solution n’est pas rapidement trouvée.
Confronté à une procédure en appel liée à des contrôles Urssaf qui pourraient le contraindre à payer plusieurs centaines de milliers d’euros, le club fait également face à un gros trou de trésorerie dû à la crise du coronavirus. Le manque à gagner se chiffre à au moins 300.000 euros.
Le Roux: "J'ai une forte envie de redonner au volley breton"
Ayant su par son agent (Georges Matijasevic), qui est aussi le fils de l’entraîneur de Rennes, qui l’a recueilli en 2018 après une expérience écourtée dans le très exigeant championnat russe, Kevin Le Roux s’est senti concerné par le sort de ce club d’une ville à laquelle il est très attaché.
"J’ai été contacté par les dirigeants du Rennes Volley 35 suite à la possible fermeture du club, a-t-il exprimé dans Ouest-France, ce lundi. Je connais bien le club et je ne peux me résoudre à la fermeture du seul club de volley professionnel de la région Bretagne. J’ai grandi à Saint-Malo et j’ai une forte envie de redonner au volley breton." Pour ce faire, il a réuni autour de lui des joueurs et d’anciens joueurs.
Leur objectif est désormais de convaincre la DNACG, qui doit statuer sur le maintien ou non du club en Ligue A la saison prochaine. "J’ai réuni un groupe d’investisseurs pour convaincre la DNACG de la solidité du nouveau projet et de se maintenir en Ligue A, a poursuivi Le Roux dans Ouest France. Nous sommes prêts à apporter les fonds qui manquent afin de sauver ce club historique et lui donner un nouvel élan. Si la DNACG nous donne la licence pour jouer en Ligue A, les solutions seront trouvées aisément avec le REC (ndlr, le club support) pour continuer tous ensemble la belle aventure du volley professionnel à Rennes. Ce club doit continuer de vivre et doit redevenir dans les années à venir un grand club français !"