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Ligue 1: images impressionnantes d'un car transportant des supporters de Brest violemment caillassé à Montpellier

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L'épilogue honteux d'une après-midi sous tension s'est déroulé à la sortie de Montpellier, quand un car de supporters de Brest a subi un guet-apens. Aucun blessé grave n'est à déplorer selon les médias locaux.

Jeudi dernier, un homme comparaissait devant le tribunal correctionnel de Marseille dans le cadre des incidents qui avaient émaillé l’avant-match et conduit au report de la rencontre OM-OL le 29 octobre dernier. Il a écopé de quatre mois de prison avec sursis pour avoir caillassé le car des Lyonnais. La justice est passée, mais son cas n’a pas servi de leçon. Un nouveau car de supporters a été pris pour cible par des jets de pierre ce week-end.

Des vitres explosées

Le véhicule transportant des supporters brestois, en déplacement à Montpellier dans le cadre de la 13e journée de Ligue 1, a été caillassé dimanche, alors qu’il venait de quitter le stade de la Mosson. Aucun blessé grave n’est à signaler, assure Le Télégramme, mais France Bleu Occitanie dénombre tout de même deux blessés légers, touchés par des jets de projectiles qui auraient pu faire davantage de dégâts.

Le haut du pare-brise du car a été brisé, et une vitre latérale a explosé sous l’impact des pavés. La rencontre remportée par Brest (3-1) s’est déroulée dans un contexte de tension entre les supporters des deux équipes, en raison d’un antécédent qui remonterait à l’année 2010, fait savoir Le Télégramme.

Des échauffourées ont même éclaté après la rencontre entre les supporters des deux équipes, mais elles ont été rapidement contenues par les forces de l’ordre, qui avaient déjà évité le pire avant le match, rapportent France Bleu et Midi Libre. "Insupportable bêtise et violences condamnables en marge du match Brest-Montpellier. Le foot, c’est bien plus que ça", s'est indigné le député Horizons du Finistère, Jean-Charles Larsonneur, sur Twitter.

Les auteurs du caillassage n’ont pas pu être identifiés et aucun agresseur n’a été arrêté, souligne Le Télégramme. Seul un supporters brestois, lequel était porteur d’une matraque, a été interpellé par les forces de l’ordre avant le coup d’envoi de la rencontre. France Bleu ajoute qu’il fera l’objet de poursuites par le parquet de Brest. Deux autres supporters brestois ont été verbalisés pour possession d’engins pyrotechniques.

QM