Asloum : « Mimoun, un grand monsieur »

Brahim Asloum - -
Champion olympique du marathon, en 1956 à Melbourne (Australie), Alain Mimoun s’est éteint ce jeudi à l’âge de 92 ans. Laissant un grand vide dans le monde du sport français et suscitant l’émotion de nombreux athlètes tricolores. A commencer par Brahim Asloum. Le champion olympique de boxe (mi-mouches) aux JO de Sydney, en 2000, a bien connu celui qui le considérait comme son « fiston ». Au bord des larmes, il a lui rendu hommage ce samedi dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC.
« Alain Mimoun, c’était un grand monsieur, explique-t-il. C’était quelqu’un d’exceptionnel. Il était fier de porter le drapeau français, fier de ses courses et de ce qu’il a fait. » Et Brahim Asloum ne le cache pas. La force de caractère d’Alain Mimoun l’a toujours marqué, impressionné. « Son vécu n’a pas été évident. Il vivait dans une petite chambre. Les toilettes étaient partagées. C’était une souffrance mais aussi une force pour lui. Il a su faire face à tout ça. Quel monsieur, quel champion. Quel monsieur, oui, parce que là on sort du cadre du sport, du champion. »
« J’ai pris des petites claques amicales »
Pour Brahim Asloum, la fierté qu’avait Alain Mimoun pour ses origines algériennes et pour la défense de la France ont écrit sa légende. « Il a fait en sorte que le pont entre les deux peuples existe. C’était quelque chose de fort chez lui. Ça faisait partie de lui. J’ai vécu de bonnes choses. J’ai pris des petites claques amicales de la part d’Alain Mimoun. C’était quelqu’un qui transmettait des choses. »
A lire aussi
Alain Mimoun, une légende s'en est allée
Mimoun : le sport français pleure son doyen
Jazy : « Le décès de Mimoun m’attriste énormément »