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Athlétisme: "Je ne frapperais jamais quelqu'un volontairement", la défense de la sprinteuse américaine qui a donné un coup de bâton à une concurrente

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Alaila Everett évoque des menaces de mort et des insultes racistes qu’elle aurait subies depuis qu'elle a frappé une adversaire à la tête avec son témoin, lors d'un relais 4x200m universitaire, aux Etats-Unis. Elle parle d'un geste involontaire après une bousculade.

Elle jure que son geste n’était pas volontaire, ce que ses détracteurs peinent encore à croire. En larmes, la sprinteuse américaine Alaila Everett, du lycée Norcom, a réagi devant la caméra de Wavy TV aux soupçons et surtout aux menaces de mort qui l’accompagnent depuis son geste, dont elle maintient qu’il était accidentel.

Une semaine plus tôt, alors qu’elle disputait la position dans le dernier virage d’un relais 4x200m universitaire à l’une de ses concurrentes, Kaelen Tucker (16 ans, du lycée Brookville), sur le campus de l’université Liberty à Lynchburg (Virginie), Everett a armé son bras et frappé l’arrière du crâne de sa rivale, provoquant sa propre disqualification, mais causant surtout une commotion cérébrale avec suspicion de fracture du crâne à Kaelen Tucker.

Depuis, un torrent de haine s’est déversé sur la jeune adolescente que personne ne semble vouloir croire quand elle prétend que l’angle de la caméra utilisée pour l’attaquer donne l’impression que le coup était intentionnel alors que ce n’était, selon elle, pas le cas.

La famille Tucker exige des excuses

"Vous vous basez sur un seul angle. Mon témoin s'est coincé derrière son dos, comme ça. J'ai perdu l'équilibre et quand j'ai voulu replacer mon bras, elle a été touchée. Je connais mes intentions et je ne frapperai jamais quelqu'un volontairement", affirme-t-elle aujourd’hui. Alaila Everett exige que les insultes et menaces de mort cessent immédiatement.

"Tout le monde a des sentiments, donc tu es physiquement blessé, mais tu ne penses pas à ma santé mentale? Ils présument de mon caractère, me traitent de ghetto, de raciste, m'insultent, me menacent de mort. Tout cela à cause d'une vidéo de neuf secondes." Kaelen Tucker, dont la famille cherche à obtenir une ordonnance de protection, s’est également exprimée sur l’incident au cours du week-end, regrettant ne pas avoir reçu d’excuses de la part d’Alaila Everett.

"Je n'arrive toujours pas à y croire, je suis sous le choc... Quand nous sommes arrivées au virage, elle n’arrêtait pas de me cogner le bras. Puis quand nous sommes sorties du virage et que je l’ai finalement dépassée, elle m’a frappée avec le bâton. Pourquoi a-t-elle fait cela et pourquoi ne s’est-elle pas excusée?", s'est étonnée Tucker.

QM