Avant le Décastar (sur RMC Sport), Mayer raconte son incroyable rapport à la douleur

Il faut être ultra déterminé et, disons-le, un brin allumé pour résister à l’enchaînement des épreuves jusqu’à ce 1.500m alors que les forces ont déjà abandonné votre corps… Kévin Mayer assume ce rapport presque masochiste au décathlon, sport qui l’a couronné champion du monde l’an dernier, après sa médaille d’argent aux Jeux olympiques de Rio.
Après sa désillusion vécue sur ces trois essais ratés au saut en longueur et son abandon aux derniers championnats d’Europe, le Français s’aligne ce week-end sur le Décastar de Talence (à suivre sur RMC Sport). Le magazine Transversales a suivi le membre de la Dream Team RMC Sport dans sa préparation estivale.
"Franchement, c’est de la drogue"
"Il faut vraiment être 'chtarbé' pour faire ça!, confie le décathlonien, à bout de force. Mais c’est ça qui est bon… s’il n’y avait pas de douleur, ce ne serait pas drôle. Il y a cette différence entre avant la course quand tu es dans le gouffre et après quand tu es trop content… cela crée un pic émotionnel. Franchement, c’est de la drogue. C’est pour cela que je fais de l’athlétisme." Nouveau pic attendu à Talence.