"Il avait une tête de ouf!": Pierre-Ambroise Bosse explique pourquoi il a imité Nelson Monfort

Invité de l'Intégrale Sport ce jeudi sur RMC, Pierre-Ambroise Bosse est revenu sur son imitation mythique de Nelson Monfort, juste après son titre de champion du monde du 800m. Le demi-fondeur français explique pourquoi il s'est laissé aller ainsi.

La scène est entrée dans la mémoire de tous les Français présents devant leur télé, le 8 août dernier. Tout juste sacré champion du 800m à la surprise générale, Pierre-Ambroise Bosse arrive au micro de Nelson Monfort, pour sa première réaction après son titre. Et là, le Nantais se lance dans une imitation (plutôt réussie) du journaliste de France Télévisions. Invité de l'Intégrale Sports ce jeudi sur RMC, Bosse a expliqué ce "coup de folie".

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"Son ambiance quand tu perds, je ne la veux pas"

"Je l'aime bien Nelson, explique le champion du monde. Il me fait marrer. Les gens qui me font rire, j'aime bien rire avec eux. Ses questions on les connaît, on sait déjà ce qui va se passer. Si tu perds, il va avoir de la compassion et il y aura un grand froid quand tu vas arriver. A deux mètres de lui, tu vas la sentir cette empathie, et tu n'as pas envie de la vivre."

"Moi j'ai envie tout de suite de casser les codes. Son ambiance quand tu perds, je ne la veux pas. Et quand tu gagnes, tu casses les codes encore. J'aime être imprévisible avec Nelson, c'est ça qui me fait rire. Mon imitation, ça m'est venu parce qu'il avait une tête de ouf à ce moment-là, il avait les larmes aux yeux! Je me suis dit: 'là je suis obligé!'"

"Ce n'est pas un personnage que me suis inventé"

En plus de son titre de champion du monde, Bosse s'est fait connaître aux yeux du grand public grâce à son caractère facétieux… et naturel. "Ce n'est pas un personnage que je me suis inventé pour dire que je vais faire deux ou trois blagues et que ça passera, assure-t-il. Simplement quand je finis une course, soit je suis frustré, soit je suis content. Et ces émotions j'ai envie de les transmettre aux gens. Je n'ai pas envie de leur raconter ce qui s'est passé. C'est comme si je me retrouvais devant un ami. Après un 800m, on a toutes ces endorphines qu'on sécrète et on est un peu timbré dans ces moments-là."

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Alexandre Alain Journaliste RMC Sport