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Sdiri : « Je vais me dire que je suis le meilleur ! »

Le sauteur français fait partie des favoris

Le sauteur français fait partie des favoris - -

Qualifié vendredi pour la finale de la longueur des Mondiaux de Doha, Salim Sdiri fera partie des favoris en vertu de son satut de meilleur performeur mondial de la saison (8,24 m).

Vous partez plutôt dans la peau du favori ou de l’outsider ?

Je suis dans la peau d’un mec qui vient de sauter 8,24 m, la meilleure performance mondiale de la saison. Ça me met dans une position un peu délicate parce que tout le monde va s’imaginer que la médaille est gagnée d’avance, mais ce n’est pas mathématique. Il faut se méfier, j’ai loupé pas mal de championnats alors que j’étais bien juste avant. Cette fois, je n’ai vraiment pas envie de me planter. Je vais me mettre dans la tête que je suis le meilleur et puis c’est tout.

Un titre mondial en salle, ça représenterait quoi pour vous ?

Ce serait une belle concrétisation de mon boulot et de mon come-back après mon accident. Déjà, j’ai réalisé beaucoup de choses que je n’imaginais pas faire. Et là ce serait une vraie récompense parce que même si ça reste que de la salle, ça reste une grosse compétition. C’est quand même les championnats du monde ! C’est la même concurrence au niveau international, donc il y a les meilleurs mondiaux. Il faut être le plus fort et puis c’est tout. C’est toujours bon à prendre une médaille aux championnats du monde. Je pourrais me dire que j’ai été champion du monde en salle… si c’est le cas.

Une médaille permettrait de fermer carrément le chapitre de l’accident…

Le chapitre de l’accident est définitivement oublié depuis le jour où j’ai battu le record de France. C’était vraiment le dernier point de l’histoire. Après j’avais dit que j’étais parti sur une deuxième carrière.

Comment vont votre coude et votre poignet, mal en point lors des championnats de France ?

Le coude ça va. J’ai une attelle au poignet, mais je n’y pense pas. Personnellement, il m’en faut plus pour m’arrêter. C’est ce que j’avais dit avant les championnats de France. J’avais pris ma décision de sauter deux, trois jours avant. Je pouvais à peine bouger le coude. Je n’ai pas eu peur. Ça va se jouer dans les jambes et dans la tête. Et je vais rentrer dedans !

La rédaction