Comment choisir ses runnings ?

La chaussure, un équipement important ! - -
BIEN CIBLER L’UTILISATION
Faut-il prendre à tout prix les meilleures chaussures ?
« Choisir sa chaussure est quelque chose de complexe, souligne d'entrée Stéphane Diagana, ambassadeur pour RMC Running. Avant toute chose, il faut savoir si l’on veut aller courir avec son chien ou courir un marathon. Le choix fait permettra de s’orienter sur un modèle de chaussure. Il y a d’autres paramètres qui rentrent en ligne de compte comme par exemple la fréquence de course. On ne va pas prendre des chaussures chères si ce n’est que pour s’en servir une fois par mois. Le mieux est donc d’aller voir un vendeur dans les magasins spécialisés et de lui expliquer, avec un maximum d’informations, le projet et ce que vous voulez réellement faire. »
LE FACTEUR POIDS
Doit-on choisir sa chaussure en fonction de son physique ?
Pour Diagana et Grégory Larqué, le poids est incontestablement un facteur essentiel dans le choix de sa chaussure. « Le poids est un facteur important car tous les runners n’ont pas la même manière de poser leur appuis », explique le champion du monde 1997 de 400m haies. Podologue, Grégory Larqué est lui aussi d’accord pour dire que la masse d’un coureur est un critère primordial dans le choix des chaussures. « Les chaussures ont un grammage différent qui sert à une utilisation spécifique. Pour des coureurs de masse importante, il faut des chaussures adaptées au besoin du coureur. »
DÉTERMINER LA MORPHOLOGIE DE SON PIED
Comment connaître sa foulée ?
Pour Grégory Larqué comme les autres spécialistes du pied, tous s'accordent à dire qu'il existe trois morphologies caractéristiques du pied donc trois grandes familles de chaussures de course. « Pour savoir à laquelle on appartient, il faut faire une chose simple : observer une ancienne paire de chaussure de sport afin de déterminer là où elles sont usées. A partir de cela, on peut connaître sa foulée. Si elles sont usées sur l’intérieur de la semelle c’est donc que l’on a une foulée du type pronateur (45% des coureurs environ). Si à l’inverse elles sont usées sur l’extérieur de la semelle alors c’est que l’on a une foulée du type supinateur (8 à 10% des coureurs environ). Si jamais la semelle est usée sur le talon et la pointe, c’est que l’on a une foulée du type universelle (45% des coureurs environ), explique le podologue. Le choix de la chaussure est donc important car il va y avoir des effets conséquents sur les chevilles, les tendons, les genoux et les hanches. »
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