Doucouré : « Je suis soulagé »

Ladji Doucouré verra bien Pékin - -
Ladji, vous venez d’effectuer divers examens à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière. Quels sont les résultats ?
Le pire est passé, les ligaments du genou ne sont pas touchés. On craignait pour les ligaments latéraux ou croisés parce que mon genou avait fait deux grosses torsions. Mes tendons ont bien résisté mais par contre, mes muscles ont bien souffert. Il y a de gros traumatismes, c’est pour cela que mon genou a gonflé. Mais je suis très heureux. Maintenant, la douleur est très forte. Je marche difficilement.
On peut imaginer l’énorme soulagement que vous ressentez ?
Il y avait deux hypothèses : soit je n’avais rien et c’était juste une grosse douleur, soit c’était les ligaments qui avaient lâché et je disais au revoir aux JO de Pékin. Samedi, après la course, je suis parti aux urgences. Après la première radio, le médecin me dit que j’ai une fracture du tibia. On refait un scanner et cette fois-ci, il me dit qu’il n’y a rien. Pour assurer le coup, on s’est dit avec Renaud que la meilleure solution était de rentrer en France.
Comment avez-vous vécu les dernières 24 heures ?
A un moment, j’ai cru que c’était mort pour Pékin. La douleur était tellement forte… J’avais vraiment mal. Je me suis dit : « ça y est, après 2006 et 2007, tu es reparti pour une saison blanche. » Je ne voulais pas y penser mais c’était plus fort que moi. Comme je ne savais pas ce que j’avais, je me suis posé de nombreuses questions. Le jour fatidique était aujourd’hui et heureusement, il n’y a rien de grave. Je suis soulagé.
Quelle est la durée de votre indisponibilité ?
Pour le moment, je ne sais pas. Je laisse passer la semaine pour que le genou dégonfle et je retournerai en début de semaine prochaine chez les médecins pour faire des examens. On sera fixé à ce moment-là. Mais je ne peux pas dire que ma saison hivernale soit terminée. Il existe encore une petite chance pour que je participe aux Championnats du monde à Valence (7 au 9 mars).