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Handisport Open Paris: les athlètes renouent avec le public

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Ce jeudi et vendredi, se déroule à Charlety la 5e édition de l’Handisport Open de Paris. Après deux ans compliqués à cause de la crise sanitaire, les athlètes peuvent enfin communier avec leurs supporters.

Le public au rendez-vous 

La compétition n’a pas eu lieu depuis 2019 à cause de l’épidémie de Covid-19. Alors les supporters sont présents ce jeudi 9 juin. Les tribunes de Charléty ne sont pas pleines, mais l’organisation attend tout de même 12 000 personnes sur l’évènement. Guislaine Westelynck, présidente de la fédération française d’handisport, ne cache pas sa joie : "Le temps est beau, on a des spectateurs, c’est vraiment une réussite. Il faut mettre en avant le para-athlétisme, les gens viennent voir du sport, et que du sport."

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Des enfants qui font du bruit 

Les tribunes sont garnies en grande majorité d’enfants, les écoles et collèges ayant profité de la gratuité des places pour leur faire découvrir le handisport. "On est venus avec trois classes de CE1, explique Adeline Hamoudi, institutrice. Ils sont très excités, pour certains, c’est une grande première au stade ! On a déjà travaillé sur le handicap, l’acceptation des différences pendant l’année. Là, on le vit avec eux, c’est différent."  

Les élèves, eux, sont ravis, certains donnent de la voix "parce que les athlètes sont très courageux", d’autres rêveraient de "courir aussi vite." A chaque départ de course ou lancer de javelot, ces centaines d’enfants hurlent pour pousser leur candidat favori. Et ils ne manquent pas de demander des autographes à chaque athlète qui passe devant eux.  

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"On sent qu’on est chez nous"

Sprint, saut en hauteur, lancer de poids, les épreuves se succèdent. Plus de 700 athlètes, de 60 pays différents se disputent les médailles. 

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Parmi eux des sportifs majeurs de l’équipe de France, comme Timothée Adolphe et Mandy François-Elie en sprint ou Dimitri Pavadé en saut en longueur. Paul Singer, lui, n’a pas encore eu l’opportunité de tenter sa chance aux Jeux. Mais à 28 ans il savoure ses premières courses en handbike de la journée : "Les sensations sont bonnes, et il y a des spectateurs, ça fait plaisir, ça fait du bien au moral. En général il n’y a pas autant de monde, là, on sent qu’on est chez nous."

L’évènement a donc semblé séduire les foules. De bonne augure un an avant les championnats du monde, toujours à Charléty. Avant de se projeter sur les Jeux Paralympiques de Paris en 2024

Pierre Thévenet