
J.F. Alcan : « La D-Day Race ? Un cocktail entre défi physique et amusement »

La D-Day Race aura lieu ce samedi 28 mars. - DR
Quels étaient les buts recherchés en concevant cet événement ?
L’idée principale est de créer l’événement sur un lieu chargé d’histoire, les plages du Débarquement, pour un public plus jeune. Ce type d’événement, de par sa difficulté et son état d’esprit, s’adresse plus à des trentenaires qu’aux autres. C’est un moyen de perpétuer l’histoire aux jeunes générations, qui n’ont pas forcément été touchés par le Débarquement ni cette guerre, et de la leur apprendre autrement. Toute notre signalétique autour du parcours sera faite d’images et de rappels d’époque. La course sera truffée d’informations historiques.
Combien de personnes prendront part à la D-Day Race ?
On est 6 000. Pour la bonne raison que les marées en Normandie font qu’on ne peut plus débarquer de gens sur les plages quand il n’y a pas d’eau. Donc entre les marées, et les horaires des départs…
Les participants sont-ils un peu stressés à l’idée de ne découvrir le parcours qu’à la dernière minute ?
Oui, car vous ne savez pas exactement ce qui va vous attendre. Mais moi je trouve ça plutôt sympa de se dire : « qu’est-ce qu’il va m’arriver ? ». C’est une bonne idée que les gens découvrent les choses au fur et à mesure.
Cette course sera-t-elle davantage propice au défi physique ou à l’amusement ?
Propice au défi physique, j’en suis persuadé pour avoir effectué le parcours. On espère aussi que les gens vont venir pour s’amuser, mais ça c’est un état d’esprit. Je pense qu’on vient à ce type de course avec une bande de potes, avec sa copine. On s’entraide. C’est un cocktail entre le défi physique qui existe, et cet état d’esprit d’amusement qu’on souhaite à tout prix. Pour preuve, il n’y a pas de classement chez nous.
Dans quelle mesure la D-Day Race change-t-elle des précédents événements organisés par Hugo Events (cross du Figaro, Running Tour du château de Versailles) ?
La stratégie d’Hugo&Cie et de sa branche événementielle, Hugo Events, est de créer des événements un peu différents des autres, alliant le sport à la culture ou l’histoire. Au départ, Hugo&Cie est un éditeur qui édite, entre autres, des livres d’histoire, de sport, de culture... Ils se sont dit : « organisons des événements liés à tout ça ». On a commencé par le Running tour du château de Versailles, qui est un lieu magnifique. Le cross du Figaro, ce n’est pas de la culture à proprement parler, mais il a une histoire. Puis on est parti sur une épreuve plus moderne, plus dans l’ère du temps. Et on va sûrement créer d’autres choses, au fur et à mesure, dans ce type d’événements.
Pour une course aussi atypique que la D-Day Race, l’organisation nécessite-t-elle un dispositif particulier ?
Il y aura plus de 300 bénévoles. Ce sont des gens du coin, des associations, des scouts. C’est un moment fort parce qu’ils viennent d’un peu partout pour nous aider, et c’est très important à souligner. Et puis, on a aussi le soutien de la Marine Nationale et de l’Armée de Terre. La Marine Nationale viendra même faire une démonstration d’hélitreuillage sur notre événement le jour de la course.