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La Riviera, une course pas si Classic

Une course pas si Classic

Une course pas si Classic - -

Le week-end dernier avait lieu la 3e édition de la Monaco Run. Quatre épreuves étaient inscrites au programme, parmi laquelle le Riviera Classic, longue de 23,8 km. François-Xavier, 42 ans, découvrait cette course. Témoignage et sensations.

Une course sympa et difficile …

« C’est un tracé de 23,8 kilomètres qui est assez agréable. On part de Vintimille pour finalement arriver dans la principauté de Monaco. On longe la côte sur presque toute la durée du parcours. On a la chance de voir de jolis paysages mais ce n’est pas une course de tout repos. Il y a quelques difficultés. Les plus importantes sont au départ où il faut courir durant un kilomètre sur une montée de 200 m. La vraie difficulté arrive au niveau de Roquebrune puisque là, on a le droit à une grosse montée qui fait environ 3 km. On se croirait dans un col de montagne avec le parcours en lacets ! Mais une fois passée cette côte, le plus dur est fait et il nous reste juste à descendre jusqu’à Monaco. »

… Unique en Europe !

« C’est un peu comme si on faisait le Tour de France ! On part d’Italie et on arrive à Monaco. Cela fait vraiment étape du Tour, mais à l’échelle de la course à pied. Quand on change de pays, on croise des banderoles qui sont plus symboliques qu’autre chose. Par exemple, quand on quitte l’Italie, on aperçoit une banderole : « Arrivederci Italia ». Des courses qui traversent plusieurs pays, je n’en connais pas. Dans le peloton, il y avait beaucoup d’Italiens, les gens parlaient beaucoup entre eux. Cela permet de rencontrer des gens et à un moment, j’ai même eu l’impression de ne pas être en France. C’est un mélange des cultures et ça change de la monotonie des courses que l’on peut faire près de chez soi. »

Une bonne répétition avant Paris ?

« Avant de courir le marathon de Paris, on préconise toujours de faire une bonne sortie longue. Selon moi, la Riviera fait partie de ces bonnes sorties longues. C’est déjà un moyen de casser la monotonie des courses que l’on peut faire en entraînement près de chez soi. Ce sont des beaux paysages, on ne court pas seul. On reste avec le peloton et chacun arrive à trouver son rythme. Le parcours n’est pas tout plat et on peut être fixé sur ses capacités. C’est aussi une possibilité pour travailler son cardio. Mieux encore, il y a des ravitaillements comme sur un marathon. Cela permet d’ajuster son entraînement, de gérer ses ravitaillements. En fait, c’est une sorte de répétition générale. C’est pour cela que c’est une bonne course ! »