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Paris-Versailles a toujours la cote

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La 36e édition de cette course francilienne, qui aura lieu ce dimanche, confirme son statut d’incontournable de la rentrée. Avec 25 000 inscrits, les organisateurs sont satisfaits, mais ne souhaitent pas augmenter le nombre de participants.

Un départ prestigieux pour une arrivée royale. Ce dimanche, les 25 000 inscrits pour la « Grande classique » Paris – Versailles s’élanceront traditionnellement du pied de la Tour Eiffel, passeront par les quais de seine et la Foret de Meudon pour rejoindre le majestueux Château de Versailles. Pour un cadre de course, on peut difficilement faire plus beau… En revanche, le tracé de ces 16 km est tout sauf un parcours touristique.

Avant de quitter Paris, les coureurs devront en effet alterner légères montées et descente. Puis place au plat de résistance situé au 6e kilomètre avec la mythique Côte des Gardes longue d’environ 2km, et son dénivelé de près de 70m. Un peu de répit, ensuite, dans la forêt de Meudon, avant de repartir à l’assaut de la Côté du Cimetière de Viroflay (300 m) qui présente des passages à 9%. Les concurrents pourront enfin entamer le sprint final sur l’Avenue de Paris, avec le Château de Versailles en point de mire.

25 000 participants, pas plus !

Ce parcours, c’est lui qui contribue au prestige de cette grande classique d’automne. Prévue le 31 août, la date de clôture des inscriptions a d’ailleurs dû être avancée au 17 juillet car le nombre maximal de participants était déjà atteint. L’organisation a fait le choix de rajouter 200 places supplémentaires, mais pas plus. « Nous n'irons pas au-delà des 25 000 coureurs, affirme Jean-Marc Fresnel, président de Paris Versailles Association, organisatrice de la course. Aussi, pour maintenir des conditions de course convenables pour tous sur le parcours, ce volume de coureurs est un maximum. »

Si ce plafond de 25 000 engagés était revu à la hausse, les recettes de l’association seraient certes plus importantes, mais certains axes du parcours pourraient être complétement engorgés. Ce qui arrive parfois, notamment à l’amorce de la rue du Faubourg Saint-Antoine lors du marathon de Paris où Bison futé voit souvent rouge…. Mais les organisateurs de Paris-Versailles ont tranché : halte au gigantisme, place au confort des coureurs.

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Guillaume Depasse