
Semi de Paris : on a aimé, on n’a pas aimé

- - DR/ASO
On a aimé
L’organisation, toujours nickel et très pro d’Amaury Sport Organisation (ASO) où rien n’est laissé au hasard et tout s’enchaine parfaitement. Sans le moindre accro.
Les sanisettes ! C’est un détail pour certains, certainement pas pour les coureurs qui se désespèrent souvent de ne pas trouver d’endroit adapté aux petites et grosses commissions d’avant course. Inévitables, notamment en raison du stress… Là, pas de problème d’attente, ni de queue interminable puisque l’organisation avait mis à disposition une bonne trentaine de toilettes mobiles.
L’échauffement dans les sas. Pour permettre aux participants de rester chauds dans les sas de départs, l’organisation avait eu la bonne idée de pousser les décibels et de mettre de l’électro. Sans oublier les conseils du « chauffeur de salle », bel et bien présent pour galvaniser les troupes avec exercices à la clé !
Les ravitaillements. Simples mais bien organisés, ils ont permis de passer à côté des épouvantables embouteillages autour des « tables de ravito ». Mieux, l’eau était contenue dans des petites bouteilles pratiques à boire, et non pas dans de vulgaires gobelets qui se cassent et qui débordent en courant !
La médaille remise à l’arrivée. Argentée et en forme de chronomètre, elle ne fera pas tâche dans la collection de breloques des 35 314 concurrents qui ont pris part au semi.
Le dernier kilomètre avec l’arche d’arrivée en point de mire. Parfois, les organisateurs de course « pondent » un dernier kilo tortueux, vicieux et interminable avec des relances à n’en plus finir. Là, pas d’embrouille. Le sas était visible longtemps à l’avance. Idéal pour tout donner et finir pied au plancher.
On n’a pas aimé
L’accès aux sas. Fluide pour les premiers venus, l’entrée dans les sas fut une jolie galère les minutes suivantes. La chaussée étant gavée de monde, de nombreux concurrents ont dû couper à travers les sous-bois du bois de Vincennes, les pieds dans la boue et dans les ornières…
Le goulot d’étranglement au départ. Grosse galère pour de nombreux coureurs puisqu’il a fallu slalomer et zigzaguer de longues bornes durant (parfois jusqu’au 5-6e km) entre les concurrents avant de pouvoir enfin trouver sa vitesse de croisière. Pas très confort pour espérer faire un chrono.
La seconde partie de parcours. Si la première moitié fut roulante, la seconde le fut beaucoup moins avec quelques faux plats, deux bons raidards et un poil de vent contraire dans le nez. Impossible dans ces conditions de rêver à une course en « negative split ».