
Alonso grille les Red Bull

Fernando Alonso - -
Pas de doute, Monza l’a requinqué ! « Pole-man » pour la deuxième fois consécutive de la saison, Fernando Alonso aura l’occasion de remporter son 25e Grand Prix et par là-même de bousculer la hiérarchie en tête du classement. Et pourtant, on prédisait à l’Espagnol les pires galères sur une piste lente et que la pluie – tombée quelques heures auparavant – avait rendue glissante. Rien de tout cela ! En signant son meilleur tour d’entrée en Q3 (1’45’’390), le double champion du monde s’élancera en pole-position aux côtés de Sebastian Vettel (Red Bull) qui a échoué à 67 millièmes. « Ces qualifications n’étaient pas faciles. Pendant la Q3, on a essayé de pousser la voiture jusqu’à ses limites. Je suis plutôt content. En sortant de la voiture, je ne savais pas si ce serait suffisant pour la première place. Je pense qu’on a tiré le maximum de la voiture. C’était l’objectif majeur pour l’équipe », s’enthousiasmait le natif d’Oviedo.
Fin tacticien, le fer de lance de Ferrari s’est permis le luxe de reléguer au second plan ses principaux rivaux, l’actuel leader au classement, l’Australien Mark Webber (Red Bull) et le Britannique Lewis Hamilton (McLaren), respectivement cinquième et troisième sur la ligne de départ. « On avait émis des doutes sur l’aptitude des Ferrari à s’acclimater à un tel circuit, c’est chose faite. Désormais, nous avons tous les ingrédients nécessaires pour un scénario haletant jusqu’à la fin de la saison. Les Ferrari reviennent en forme au bon moment. C’est une confirmation après l’extraordinaire course de Monza. Mais il faudra aussi se méfier de la bonne tenue de Vettel et de sa Red Bull, qui reste extrêmement dangereuse », analyse l’ancien pilote français de la Scuderia, Patrick Tambay.
La passe de trois pour Vettel ?
Vettel n’a pas dit son dernier mot. Et pourtant, étincelant tout au long du week-end au volant de sa RB6, l’Allemand s’est fait chiper la pole par Alonso pour seulement 0’’067. Deuxième sur la grille de départ, Sebastian Vettel (5e au général) vise un troisième Grand-Prix cette année et pourrait saisir cette occasion inespérée de revenir sur le podium du championnat du monde en cas de succès. « Je pense qu’on avait la voiture pour être en pole. Mais malheureusement, je ne suis que deuxième. Peu importe, je pense que la monospace sera très rapide et je serai en bonne position au départ… » Relevé donc mais pas impossible pour l’acolyte de Webber chez Red Bull. Conscient que seul un succès lui permettrait de conserver ses espoirs d’un premier sacre mondial.