Bourdais : « On est loin du compte »

Avant-dernier des essais libres, juste devant l’autre Toro Rosso de Buemi, le pilote français Sébastien Bourdais ne s’est pas montré très à l’aise sur le circuit de l’Otodrom d’Istanbul.

Sébastien Bourdais, le bilan des essais libres n’est pas folichon…
Quand il manque une seconde pour être compétitif, c’est un peu moyen. On est loin du compte. Il faudrait trouver cinq dixièmes dans la nuit pour pouvoir se battre et espérer rentrer en Q3. C’est dur.

Pensez-vous avoir les moyens de faire quelque chose dimanche ?
On est un peu déçu, mais le weekend n’est pas fini. Ce n’est pas la première fois qu’on est mal le vendredi et qu’on fait quelque chose le samedi. J’espère que ça va être le cas parce que sinon ça va être un long weekend.

La piste glissante de l’Otodrom n’a pas vraiment réussi aux Toro Rosso (Buemi termine dernier des essais ?) ?
On a du mal à faire fonctionner les pneus que ce soit les options ou les ‘prime’. On est en grand manque de grip. L’équilibre n’est pas mauvais, mais à chaque fois qu’on veut en rajouter un peu, un coup c’est l’avant, un coup c’est l’arrière qui dégage. J’ai fait énormément de fautes. Je n’ai pas de marge et il manque un bon bout.

Ce circuit d’Istanbul, qu’en pensez-vous, vous plait-il ?
Je ne suis pas un grand fan. Il y a peu de grip par rapport aux autres circuits. Une F1 quand les pneus ne fonctionnent pas bien, ce n’est pas ce qu’il y a de plus excitant. Le morceau de bravoure du tracé, le fameux virage 8, est très bosselé ce qui rend le pilotage difficile. C’est un circuit pas très rapide.

La rédaction - Guillaume Navarro