F1: le Grand Prix de France menacé

Avec l'épidémie de coronavirus, et surtout les annonces d'Emmanuel Macron lundi soir, la tenue du Grand Prix de France de F1, prévu le 28 juin, est plus qu'incertaine.

"Les grands festivals et événements avec un public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu'à mi-juillet prochain." En annonçant lundi soir un prolongement de la période de confinement et des mesures de lutte contre l'épidémie de coronavirus, le président de la République Emmanuel Macron a fait planer (un peu plus) la menace sur différents événements sportifs majeurs dans l'Hexagone. On pense au Tour de France (27 juin-19 juillet), évidemment, mais aussi… au Grand Prix de France de F1.

Un report ou une annulation? L'organisation communiquera "dans les jours à venir"

La tenue de la course, prévue le 28 juin sur le circuit du Castellet (Var), est devenue très, très incertaine. Pour ne pas dire impossible. Il est en effet peu réaliste d'imaginer un Grand Prix à huis clos, alors qu'un tel événement nécessite beaucoup de monde sur la piste, et que l'édition 2019 avait attiré environ 135.000 spectateurs. Contactés par la BBC, les organisateurs de la F1 n'ont d'ailleurs pu confirmer le maintien de l'épreuve.

Deux scénarios pourraient donc se présenter dans les prochaines semaines: le Grand Prix de France pourrait être reporté à une date ultérieure, ou bien être annulé, à l'image de celui de Monaco. Ce qui serait une très mauvaise nouvelle pour l'avenir de la course tricolore. L'organisation française "communiquera dans les jours à venir", a indiqué un porte-parole à l'AFP ce mardi. Celui-ci a également rappelé que les organisateurs de l'épreuve ont "étudié dans les semaines passées tous les scénarios" face à la pandémie..

CC