
F1: malgré la grogne de Red Bull et Ferrari, pas de retour aux pneus de 2018
La fronde n'a pas abouti. Plusieurs écuries de Formule 1, dont Ferrari et Red Bull Racing, souhaitaient un retour aux pneumatiques Pirelli de 2018, jugeant que les nouveaux modèles favorisaient Mercedes, vainqueur des huit premières courses de la saison. Le vote vendredi matin n'a pas obtenu les sept voix nécessaires, sur les dix écuries du paddock, pour valider ce changement.
Cinq pour, cinq contre
Ferrari et Red Bull ont été suivis dans leur démarche par Alfa Romeo, Haas et Toro Rosso. Mercedes, McLaren, Williams, Renault et Racing Point ont voté contre. Les pneus font face à des problèmes de surchauffe et de cloquage, et Pirelli a décidé de réduire leur épaisseur, plus précisément la bande de roulement, de 4 millimètres pour tenter d'y remédier. Un changement auquel plusieurs équipes ont du mal à s'adapter, peinant à trouver la bonne fenêtre d'utilisation des pneus.
Christian Horner, directeur de Red Bull, était monté au créneau début juin. "Je pense que ce changement est une chance pour eux. Sur une voiture d'habitude dure sur ses pneus, notamment les pneus arrières, cela a fonctionné pour eux et leur a donné une bonne fenêtre (d'utilisation des pneus, ndlr)." Il n'a pas su convaincre ses homologues pour changer la situation.