Force India: Sergio Perez explique sa démarche contre son écurie pour "sauver 400 emplois"

Sergio Pérez - @AFP
L’écurie de F1 Force India a été placée en redressement judiciaire à l’initiative de son pilote Sergio Perez. Le pilote mexicain s’en est longuement expliqué dans une missive qu’il a publiée sur les réseaux sociaux.
"Mon intention était de sauver les emplois de plus de 400 collègues"
"Je veux porter à votre connaissance ma version de ce qu’il s’est passé ces derniers jours. J’ai, hélas, constaté la diffusion de nombreuses fausses informations qui m’ont touché. Car mon intention était de sauver les emplois de plus de 400 collègues", s’est justifié le pilote sur Twitter, avant de rappeler le contexte de la crise que traverse son écurie.
"Force India rencontre des difficultés financières ces derniers temps. Mercredi, l’un des créanciers était présent au tribunal à Londres pour essayer de liquider l’équipe. S’il était parvenu à ses fins, cela aurait pu signifier la mort immédiate de l’équipe et tout le monde perdait son travail. Etant moi-même l’un des créanciers, il m’a été demandé d’utiliser une autre procédure légale appelée "Administration", qui permet à une société de continuer à fonctionner le temps qu'un nouveau propriétaire soit trouvé."
"L'écurie est aux mains d'un administrateur"
Vijay Mallya, homme d'affaires et copropriétaire indien de l’écurie Force India, souhaite vendre mais ne veut pas se précipiter pour ne pas avoir à brader. Parmi les prétendants au rachat, il y a notamment Lawrence Stroll, le père du pilote canadien de Williams Lance Stroll, et Dmitry Mazepin, père du pilote russe de GP3 Nikita, qui est aussi pilote réserve de Force India.
"Nous devions agir vite et par chance nous sommes parvenus à obtenir une audience hier, samedi, au cours de laquelle les juges ont accepté notre requête, grâce au soutien de Mercedes et BWT (ndlr, motoriste et sponsor de Force India), a indiqué Perez. En conséquence, l'écurie est désormais aux mains d'un administrateur qui peut vendre l'écurie et sauver les emplois des 400 collaborateurs qui travaillent pour l'équipe."