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GP de Bahreïn : Hamilton au bout du suspense

GP de Bahreïn - Lewis Hamilton

GP de Bahreïn - Lewis Hamilton - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

A l’issue d’une course folle, Lewis Hemilton, déjà vainqueur la semaine passée en Malaisie, s’est imposé ce dimanche à Bahreïn devant son équipier Nico Rosberg. Derrière les intouchables Mercedes, Sergio Pérez (Force India) complète le podium.

Hamilton-Rosberg, quel show !

L’absence de hiérarchie préétablie entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg chez Mercedes a donné lieu à un immense spectacle ce dimanche à Bahrein. Parti derrière l’Allemand sur la grille de départ, l’Anglais a pris les commandes de la course dès le départ mais on se souviendra longtemps de la bagarre que se sont livrés les deux hommes durant les 57 tours du circuit de Sakhir. Patrick Tambay avant le drapeau à damiers : « Je n’ai jamais un combat aussi disputé entre deux équipiers qui se connaissent depuis très longtemps ! » Si le champion du monde britannique (2008) s’est finalement imposé, signant son deuxième succès consécutif une semaine après son triomphe en Malaisie (le 24e de sa carrière), Nico Rosberg, toujours à l’attaque, n’a pas à rougir de sa deuxième place, même s’il était amer après la course. « C’était une course fantastique mais je ne suis pas heureux, lâche l’Allemand. Je n’aime pas du tout arriver deuxième. Mais j’ai mis tout ce que j’avais. Il (Hamilton) a fait un travail un peu meilleur. Il faut l’accepter. Je suis encore devant au championnat du monde (61 points contre 50 à Hamilton, ndlr). » Peut-être plus pour longtemps. Leur insolente réussite témoigne en tout cas de la domination sans partage de Mercedes, auteur d’un deuxième doublé consécutif.

Sergio Pérez s'invite sur le podium

Si la saison de Formule 1 risque de se résumer à un duel entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg, la bagarre pour la troisième place pourrait elle aussi s’avérer palpitante. Ce fut le cas ce dimanche à Bahreïn. Et encore une fois, c’est une écurie motorisée par Mercedes, Force India, qui a su tirer au mieux son épingle du jeu. Au volant : Sergio Pérez. Dans tous les bons coups, le Mexicain a résisté aux attaques incessantes de ses poursuivants, parmi lesquels Daniel Ricciardo (Red Bull), quatrième de ce Grand Prix, ou son équipier allemand Nico Hülkenberg, sixième. Il s’agit du quatrième podium dans la carrière de l’ancien pilote McLaren.

Discrets les Français

Le circuit de Sakhir n’a pas souri aux pilotes français. Dès le départ, Jean-Eric Vergne, 14e sur la grille de départ, était victime d’une crevaison et contraint de retourner illico aux stands avant de finalement abandonner au 17e tour. Douzième de la course, Romain Grosjean était quant à lui satisfait d’avoir fini la course, comme en Malaisie (11e), mais sa Lotus affiche encore de très grosses lacunes. « Il y a des progrès mais ce ne sont pas des Grands Prix faciles ni très plaisants avec l’essence, l’énergie…. On souffre, explique le pilote Lotus. Le fondamental de la voiture est bon mais il y a quelque chose qu’on ne comprend pas. Et cela explique pourquoi la voiture est compliquée à conduire en piste. » Même goût amer pour Jules Bianchi (Marussia), 16e à Bahreïn : « C’était une course très frustrante. Je suis très déçu. J’espère qu’on fera mieux en Chine. »

La rédaction