Grosjean : "Le seul bémol à Bahreïn, c’est qu’il n’y a pas de champagne"

Romain Grosjean - AFP
Romain, après une longue période de disette, vous êtes enfin entré dans les points le weekend dernier en Chine...
Oui, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas marqué de points. On m’a donné le chiffre en nombre de mois et ça ne m’a pas du tout plu (rires). C’est important pour l’équipe et pour tout le monde. J’avais réussi à tourner la page de l’an dernier mais c’est vrai que ça fait du bien de se dire que ça y est, on rentre vraiment dans le championnat et qu’on a enfin pu débloquer le potentiel de la voiture.
Etiez-vous inquiet de revivre une saison difficile avant ce Grand Prix de Chine ?
La course était bien. Ce n’était pas forcément la plus facile, avec des problèmes de dégradation de pneus avant et ce n’est pas quelque chose que j’aime particulièrement. Ça faisait un moment que je disais que la voiture valait entre la 7e et la 10e place. Je commençais à me faire du souci pour ne pas passer pour un menteur, mais finalement j’avais raison.
Pouvez-vous viser plus haut qu’une 7e place ?
Il faut toujours voir devant et essayer de se dire qu’on peut faire mieux que ce qu’on a fait, donc on va tenter de faire encore mieux que 7e. Pour le moment, en performances pures, c’est à peu près là qu’on se situe, mais les choses peuvent évoluer très vite en F1.
« J’espère faire un podium assez rapidement »
Un podium est-il envisageable ?
J’espère faire un podium assez rapidement. Est-ce que ce sera le cas, je n’en sais rien, mais on va tout faire pour. La voiture n’est pas encore tout à fait au niveau du podium mais on travaille pour qu’elle le soit.
Généralement, le Grand Prix de Bahreïn vous réussit bien...
C’était mon premier podium en 2012 et rebelote en 2013, donc j’ai été deux fois sur trois sur le podium ici. Ce sont de très bons souvenirs. Le seul bémol, c’est qu’il n’y a pas de champagne sur le podium, c’est interdit. C’est de l’eau de rose pétillante pas très goûtue.
Comment voyez-vous la lutte pour le titre ?