La F1 réagit à l’affaire Max Mosley

- - -
Après le feuilleton de l'été 2007 avec l'affaire d'espionnage McLaren, voici un nouveau scandale en F1 : le "Mosley Gate" ! Après avoir été piégé par des caméras cachées lors d'une orgie à connotation nazie, le président de la FIA est sous les feux de la rampe.
Hier dans le paddock de Bahreïn, l’affaire Max Mosley était évidemment sur toutes les lèvres. Tout le monde y est allé de son commentaire. Les journalistes s’échangeaient même des photos-montages de plus ou moins bon goût sur Max Mosley, tandis que les médias britanniques faisaient circuler le journal News of the World, premier à avoir révélé l’histoire.
Un seul pilote a accepté d’en parler : Nico Rosberg. Le pilote Williams a évoqué l'importance de l'image laissée par les personnages publics : « Les personnes médiatisées comme nous ont quand même la responsabilité de projeter une bonne image. Une petite partie de notre boulot est d’être un bon exemple pour les autres, même si on ne peut évidemment pas tous être des saints. »
A l'image de trois écuries Toyota, Mercedes et BMW, Honda s’est indigné du comportement de Max Mosley. Le patron de l’écurie japonaise, Nick Fry, réclame lui aussi des comptes à la FIA : « La position du président de la FIA est importante dans le sport automobile, et dans le sport en général. En tant que compagnie automobile, avec beaucoup d’autres en Formule 1, nous sommes très concernés par ce qu’il se passe aujourd’hui. Il y aura forcément des conséquences, donc nous serons attentifs quant à la décision future de la FIA concernant cette affaire. »
Max Mosley a annoncé hier dans un communiqué, qu’il tiendrait prochainement une assemblée générale extraordinaire où il s’expliquerait sur cette affaire. Ce sera peut-être l’occasion pour le président de la FIA d’accepter de se retirer.