La prime aux victoires

Pour conserver son titre mondial en 2009, le pilote britannique devra obligatoirement remporter plus de courses que ses rivaux. - -
Réuni mardi à Paris, le Conseil mondial de l'automobile a entériné une petite révolution dans le monde de la F1. L’entité de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a décidé qu’à compter de cette saison, le pilote ayant remporté le plus de Grands Prix sera automatiquement champion du monde, même s’il est devancé au classement des points par un autre concurrent.
« Si deux pilotes ou plus terminent la saison avec le même nombre de victoires, le titre sera attribué à celui qui a le plus grand nombre de points », au barême inchangé de 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2, 1, selon un communiqué de la FIA. Le reste du classement, de la deuxième à la dernière place, sera toujours calculé par rapport au nombre de points. La proposition de Bernie Ecclestone d’octroyer des médailles aux trois premiers pilotes de chaque course a elle été rejetée, tout comme celle de modifier le barème des points.
Dans l’optique de la réduction des coûts, les budgets des écuries pourraient être plafonnés à 33 millions d’euros en 2010, en échange d’une liberté technique plus importante. « Toutes les équipes auront l'option de courir avec des voitures conduites et gérées rigoureusement au moyen d'un budget plafonné (...) de 30 millions de livres (33 millions d'euros) » ou de poursuivre avec les règles actuelles jusqu'à 2012.