Les « trois mousquetaires » dans les starting-blocks

Charles Pic - -
Classée deuxième ville la plus agréable à vivre au monde, selon une étude du magazine anglais The Economist, Melbourne accueille ce dimanche le premier Grand Prix de la saison 2012. Mais même dans le cadre idyllique de l’Albert Park, les trois pilotes français titulaires d’un baquet ne savent plus comment occuper leur temps. Si Romain Grosjean, qui compte déjà sept départs au compteur en 2009, avoue ne « pas trop faire la fête quand même », il commence à s’ennuyer ferme. « L’attente est un peu bizarre, déclare le pilote Lotus. On n’est pas en vacances mais on n’a pas non plus envie de venir tous les jours sur la piste pour tourner en rond. On a profité et essayé de se remettre du décalage horaire important. »
Charles Pic, qui découvre pour la première fois l’attente liée à un Grand Prix de F1, a quant à lui ouvert les yeux en grand lorsqu’il s’est retrouvé en compagnie de Sebastian Vettel, Mark Webber, Jenson Button et les autres stars du circuit pour la conférence de presse de « rentrée des classes ». « Au début cela fait un peu bizarre car ce sont des personnes que j’avais l’habitude de regarder lors des courses, souligne le pilote Marussia. Ça fait quelque chose. »
Il pleut des cordes
Troisième mousquetaire engagé ce week-end sur la piste australienne, Jean-Eric Vergne en prend également plein les yeux, se remémorant ses souvenirs d’enfance. « Quand on arrive pour la première fois à Albert Park, c’est un sentiment assez spécial, avoue celui qui sera au volant d’une Toro Rosso. J’essaie vraiment d’évacuer ces pensées pour être concentré sur les essais et la course. Ça donne des frissons. Depuis tout petit, on regarde les courses se dérouler à Melbourne sans même espérer y être. » En attendant les premiers essais libres ce vendredi, les Frenchies passent donc le plus clair de leur temps le regard tourné vers le ciel, qui déverse pour le moment des cordes. « J’espère que la météo va jouer le jeu », soupire Romain Grosjean.