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Mais où s’arrêtera Vettel ?

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Déjà vainqueur en Australie, en Malaisie et en Turquie, Sebastian Vettel a ajouté un nouveau Grand Prix à son palmarès. Le champion du monde sortant allemand s’est imposé en Espagne ce dimanche devant McLaren de Hamilton et de Button. Résumé.

Vettel continue son festival

Cinq courses, quatre pole-positions, quatre victoires : Sebastian Vettel écrase la concurrence. Son coéquipier Mark Webber, auteur de sa première pole de la saison, a bien cru pouvoir renverser la tendance ce dimanche. Sans succès. Un dépassement au départ aura suffi, dans une course qui s’est largement jouée dans les stands. Et à ce petit jeu, c’est le champion du monde sortant qui en sort grand vainqueur, malgré la pression des McLaren et notamment de Lewis Hamilton. « Je suis très heureux de ce résultat parce que ces gars nous ont poussés dans nos derniers retranchements », analysait-il après la course. Leader du classement des pilotes avec 41 points d’avance sur Hamilton, Vettel semble aujourd’hui intouchable. « Il n’est pas encore champion du monde, mais il est en train de nous faire une Schumacher. J’espère que la concurrence va se réveiller », analyse l’ancien pilote Patrick Tambay.

McLaren fait de la résistance

Lewis Hamilton a eu beau tenter jusqu’au bout, le Britannique, champion du monde en 2008 n’échoue qu’à moins d’une seconde de Sebastian Vettel. Le voilà qui monte sur le podium pour la troisième fois de la saison après sa victoire en Chine et sa deuxième place en Australie. Et comme Jenson Button l’accompagne avec une prometteuse troisième place, du côté de McLaren, deuxième au classement constructeur avec 47 points de retard sur Red Bull, on se met à croire en des jours meilleurs. « On doit s’améliorer en qualification, note Mansour Ojjeh, coactionnaire de McLaren. Je pense que ça sera difficile de les rattraper. Ça nous prendra du temps parce qu’ils sont très forts, mais on fait le maximum. C’est un peu frustrant, mais j’espère qu’on y arrivera. »

Ferrari patine

Fernando Alonso a connu les joies de l’avant de la course pour la première fois de la saison. Auteur d’un incroyable départ (voir par ailleurs) devant son public, le double champion du monde 2005-2006 n’a pas soutenu la comparaison face aux McLaren et aux Red Bull. Après les qualifications déjà, l’Espagnol craignait d’assister au cavalier seul de Webber et Vettel. Patrick Tambay explique: « Il a tiré le maximum des capacités de sa Ferrari. Il a donné tout ce que son talent pouvait lui donner, mais l’équipement n’était pas à la hauteur. » Le week-end se termine très mal, non seulement parce qu’Alonso, finalement cinquième, perd une place par rapport à sa position sur la grille de départ, mais également parce que son coéquipier Felipe Massa n’a pas terminé la course et que la FIA avait interdit Ferrari d’utiliser son nouvel aileron arrière. La saison galère continue…

Pierrick Taisne avec Antoine Arlot à Barcelone