Monaco, le nec plus glamour

Monaco, le GP le plus glamour. - -
L’endroit est synonyme de luxe, d’argent-roi. Monaco. Une Principauté discrète transformée en ruche le temps d’un week-end par an (la population septuple pendant l’événement, passant de 30 000 à 200 000) pour l’étape la plus glamour de la saison de F1. Les gros portefeuilles sont là pour se montrer et faire du business. En net regain de forme après la crise économique, les dépenses autour du Grand-Prix sont démentielles. Le port Hercule affiche complet : plus de 140 bateaux plus énormes les uns que les autres, quand on sait qu’il faut parfois dépenser plus de 100 000 euros pour trouver un anneau !
Les sponsors des écuries ne dérogent pas à la règle. Genii Capital, le fond d’investissement qui détient Lotus Renault GP, fait mouiller son bateau dans le port. Tout comme le propriétaire de Force India, Vidjay Mallya, dont le yacht, l’Indian Empress, a accueilli jeudi l’une des soirées les plus « glam » du week-end. Sans oublier Red Bull et son habituelle structure flottante de 70 mètres où les stars viennent piquer une tête entre deux soirées.
Button et sa bringue en 2005
Et les soirées se multiplient tout le week-end. Des sollicitations extérieures qui peuvent mettre à mal la concentration des pilotes. La preuve ? Cet aveu du pilote britannique Jenson Button, qui a reconnu s’être éclaté « comme un dingue » lors de l’édition 2005, où il n’avait pas pu piloter pour cause de suspension de son écurie. Olivier Panis, dernier Français vainqueur (en 1996), témoigne : « Tout ce qui se passe autour de la course, ça fait partie de Monaco. C’est une autre vie. Mais c’est sympa juste un week-end. » On n’est pas obligé de le croire.