Panis : « Tout le monde veut gagner Monaco »

Olivier Panis et Charles Pic - -
Olivier, vous êtes le dernier Français à avoir remporté le Grand Prix de Monaco. Quel souvenir gardez-vous de cette victoire en 1996 ?
C’était génial. J’ai vécu un super moment il y a seize ans. Ça a été un moment magique, pour les spectateurs, l’équipe et moi-même. Ça fait toujours plaisir qu’on m’en parle. Mais maintenant, c’est loin. Place aux autres !
Ce succès a-t-il changé votre carrière ?
Ça a été un gros boom dans ma carrière. Seize ans après, les gens s’en rappellent comme si c’était hier. Tout le monde me parle de ce Grand-Prix, en France ou à l’étranger. Je trouve ça très sympathique. C’est vrai que Monaco, ça marque les esprits.
Qu’est-ce qu’il y a de si particulier à Monaco ?
C’est un circuit très atypique. Il n’y a aucun droit à l’erreur. Même un petit travers peut entrainer un abandon. A côté de ça, c’est magique de conduire dans des rues comme ça. Quand on voit la ville, on se demande comment on peut rouler avec une Formule 1. Mais une fois que le circuit est installé et que les pilotes se lancent, c’est vraiment magique.
Avez-vous l’impression que le Grand Prix a changé depuis l’époque où vous étiez pilote ?
Pas tant que ça. Je trouve que Monaco a moins changé que d’autres Grands Prix. Le circuit a gardé le même design. Je trouve ça génial. L’ambiance a évolué avec le temps. Mais il y a toujours la même fête, les bling-bling et les VIP !
Est-ce la course la plus prestigieuse de la saison ?
Tous les pilotes veulent gagner Monaco. C’est le Grand Prix le plus regardé à la télévision, le plus mythique. Tout est différent à Monaco. Tout le monde a envie de gagner ici.
Que pensez-vous des Français engagés en F1 cette année ?
Ils sont très bons. Mais aussi très différents. Charles (Pic), c’est la rigueur, la détermination et la motivation. Il ne pense qu’à ça. Jean-Eric Vergne est aussi très concentré. Et Romain (Grosjean), c’est un talent pur. Je n’oublie pas aussi Jules Bianchi (3e pilote chez Force Indiana, ndlr), qui est aux portes de la F1.