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Spectacle à tous les étages

Michael Schumacher sera une nouvelle fois l'une des attractions de la saison de F1 qui débute ce dimanche à Melbourne.

Michael Schumacher sera une nouvelle fois l'une des attractions de la saison de F1 qui débute ce dimanche à Melbourne. - -

Le premier Grand Prix de F1 à Melbourne, ce dimanche, sera l’occasion d’assister aux premiers tours des pilotes novices, la principale attraction de cette nouvelle année concerne les nouveautés décrétées par la FIA. Leur but : rendre les courses encore plus attractives.

Ça bouge chez les « petits »

Cette année, le public verra débarquer dans les paddocks un Mexicain, un Indien, un Belge ou encore un Vénézuélien. Parmi les novices, le Britannique Paul di Resta (Force India), le Mexicain Sergio Pérez (Sauber), le Belge Jérôme d’Ambrosio et le talentueux Vénézuélien Pastor Maldonado (Williams). A 34 ans et avec 19 Grands Prix au compteur, l’Indien Narain Karthikeyan n’est pas un débutant à ce niveau. Mais peut-on parler d’espoir ? Il formera la nouvelle paire de pilotes HRT avec Vitantonio Liuzzi (ex-Force India). Autre transfert, l’arrivée de Nick Heidfeld qui remplace le malheureux Robert Kubica, victime d’un grave accident de rallye, chez Lotus Renault. Enfin, Nico Hülkenberg (ex-Williams) et Bruno Senna (ex-HRT) deviennent pilotes d’essais. Beaucoup de mouvement dans les équipes modestes alors que les meilleures écuries ont joué la stabilité.

Des pneus déjà dans le viseur

Bridgestone a passé la main à Pirelli. Les têtes pensantes de la F1 ont demandé au manufacturier italien de faire des pneus favorisant le spectacle. Ceux de Pirelli se dégradent donc plus vite et entraîne une augmentation d’arrêts aux stands. Un choix critiqué par les pilotes. « Ils sont juste bons pour 16 ou 17 tours puis ils commencent à s'user, peste le champion du monde Sebastian Vettel. Le pilote n'a plus aucune chance. » Un avis partagé par le double champion du monde Fernando Alonso. Patron de Pirelli Motorsport, Paul Hembery nuance : « Ils ne les ont pas critiqués. Ils ont pointé quelques différences. Nous voulons le meilleur pour les équipes. » Ça sera en tout cas la principale inconnue pour la première course.

Les consignes d’équipe sont de retour

Cette mesure est liée à « l’affaire » Ferrari de la saison dernière. En Allemagne, un ingénieur de Ferrari avait glissé « Fernando est plus rapide que toi. Est-ce que tu peux me confirmer que tu as bien compris ce message ? » La FIA avait alors condamné la Scuderia. Interdites en 2002, après une utilisation abusive par Ferrari, pour favoriser Michael Schumacher, les consignes d'équipe sont de retour. Et ça risque de faire parler.

Tiens, revoilà le Kers…

Déjà aperçu en 2009, le Kers effectue son retour. L’objectif est de permettre de gagner de la puissance dans certaines conditions. Tout comme pour les ailerons ajustables qui font leur apparition sur les voitures. Une commande permet ainsi de modifier l’inclinaison du volet de l’aileron arrière, elle est activée par le pilote et ce, sous la supervision de la direction de course. « Le seul but est d’améliorer les possibilités de dépassement, sans pour autant le faciliter », explique Charlie Whiting, directeur de course de la FIA.

Attention à la règle des 107%

La règle des 107% élimine de la course les monoplaces qui auront fait un chrono en qualifications supérieur de 107% de celui du détenteur de la pole position. Attention donc aux modestes formations, aux performances limitées, telles que HRT et Virgin Racing.

P.Ta. avec A.A.