Vettel : « Pas des essais parfaits »

Sebastian Vettel - -
Sebastian, cette année, il semble difficile d’établir une hiérarchie dans les équipes de tête. Savez-vous où vous vous situez ?
Tout le monde est dans la même situation. Les derniers essais libres sont toujours importants parce que c’est le moment où chacun apporte quelques nouveaux morceaux. C’est à ce moment-là que les monoplaces ressemblent le plus à ce qu’elles seront sur la première course (le 18 mars à Melbourne, ndlr). C’est le moment de tester les évolutions mais ça reste difficile de se comparer aux autres parce que chacun court avec des réglages, des charges de carburant et des pneus différents. On pourra vraiment avoir une réponse en Australie.
Comment jugez-vous vos trois séances d’essais ? On ne vous a vu qu’une seule fois vous emparer du meilleur temps (le premier jour de la première session à Barcelone)…
On a fait de très bons essais mais pas des essais parfaits. C’est sûr qu’il y a eu ici et là quelques pièces qui ont moins bien fonctionné que prévu mais dans l’ensemble ça a été, il n’y a pas eu trop de surprise. Je me sens bien avec cette voiture, on n’a pas eu de gros problème. Vendredi j’ai dû m’arrêter au bord du circuit mais heureusement c’était un endroit où il n’y avait pas beaucoup de photographe, donc ça a été (rires). Au final, on a rempli les objectifs de notre programme.
La dernière journée, avec 23 tours seulement ce dimanche, n’a-t-elle pas été trop frustrante ?
J’aimerais en dire plus à propos de cette journée. Mais j’ai eu un problème ce matin. Je suis sorti de la piste et j’ai cassé l’aileron avant. Ça a pris un moment pour réparer et ensuite, juste avant midi, on a eu un souci avec la boite de vitesses. C’est contrariant. Pour être honnête, ce n’est pas évident de voir les progrès sur la voiture parce que je n’ai pas fait assez de tours. La journée de samedi a été meilleure pour Mark (Webber) dont on va devoir se baser dessus.
On vous sent prêt à en découdre en tout cas …
C’est bon de se dire que dans deux semaines, on va se remettre à courir (en compétition). Je suis pressé d’y être, je suis prêt à prendre l’avion !